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Vivre à proximité d’espaces verts réduirait le risque d’AVC de 16 % en moyenne

Chaque année, en France, 150 000 personnes en sont victimes et 40 000 d'entre elles décèdent

— Andrew Lever / Shutterstock.com

C’est un fait, vivre dans un environnement sain joue un rôle très important pour la santé et le bien-être. Mais cela pourrait être encore plus important que ce que l’on croit. Selon une nouvelle étude, il existe un lien entre une réduction importante des risques d’AVC et le fait de vivre à proximité d’espaces verts.

Un lien fortement lié aux variations des taux de polluants dans l’environnement

Vivre à côté d’un espace vert est très certainement très agréable. Cela permet d’avoir un bel endroit où se détendre, se promener, faire du sport ou un pique-nique à côté de chez soi. Mais plus encore, la présence d’espaces verts permet de vivre dans un environnement plus sain, ce qui ne peut qu’être bénéfique pour la santé et le bien-être. D’ailleurs, les espaces verts sont si bons pour la santé que vivre à proximité de ce genre d’endroit permet de réduire les risques d’accidents vasculaires cérébraux, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue Environment International.

Plus précisément, l’étude a démontré que vivre à moins de 300 mètres d’un espace vert permet de réduire les risques d’AVC d’environ 16 %. Selon les chercheurs, cette constatation résulte effectivement du fait que les espaces verts offrent de parfaits endroits pour faire du sport, pour se détendre et ainsi se débarrasser du stress. Mais plus important encore, les espaces verts jouent un rôle très important dans la réduction de l’exposition à la pollution, notamment à l’oxyde nitreux (NO2), un polluant provenant essentiellement du trafic routier, ainsi que les particules de moins de 2,5 microns (ou PM 2,5) et les particules de suie.

De plus, l’étude a également montré que l’exposition à ces polluants atmosphériques augmentait le risque d’AVC. Les chercheurs ont en effet découvert que pour chaque augmentation de 10 microgrammes par mètre cube de NO2 et de PM 2,5, le risque d’AVC augmentait de 4 %. En ce qui concerne les particules de suie, c’est encore plus nocif puisque le risque augmente de 5 % pour chaque augmentation d’un microgramme par mètre cube. « L’étude démontre l’importance des déterminants environnementaux dans le risque d’AVC », a ainsi déclaré le Dr Carla Avellaneda-Gomez, auteure principale de l’étude, dans un communiqué.

— chatnara / Shutterstock.com

Une étude qui souligne la nécessité d’avoir des villes plus durables  

Quoi qu’il en soit, les chercheurs ont précisé que les données ne révèlent pas que les espaces verts sont la raison directe de la réduction du risque d’AVC. Ils ont noté que le lien est suffisamment fort pour justifier un examen plus approfondi et étayer l’idée que vivre à proximité de plus de nature verte est avantageux pour la santé humaine. « Étant donné qu’il est prévu que l’incidence, la mortalité et l’invalidité attribuées à la maladie augmenteront dans les années à venir, il est important de comprendre tous les facteurs de risque impliqués », a expliqué le Dr Avellaneda-Gomez.

Face aux résultats de cette étude, les chercheurs soulignent ainsi la nécessité de changer la manière dont les milieux urbains sont conçus, en intégrant plus d’espaces verts et d’autres moyens durables de limiter la pollution. « Nous devons nous efforcer de créer des villes plus durables où vivre n’implique pas un risque accru de maladie », a déclaré le neurologue Jaume Roquer, coauteur de l’étude. Par ailleurs, les chercheurs ont également expliqué qu’il était important de mener d’autres études pour savoir avec exactitude pourquoi les espaces verts semblent contribuer à réduire le risque d’AVC.

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: Science Alert

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