En 2015, 21 jeunes américains et américaines portaient plainte contre le gouvernement, le mettant en cause du réchauffement climatique. Les plaignants affirmaient que « leur droit de vue, de liberté et de propreté » était violé par les lois du gouvernements concernant les énergies fossiles. Dans le monde entier, des enfants prennent conscience de l’urgence de la situation et n’hésitent pas à attaquer leur gouvernement qui ne les protègent pas du réchauffement climatique.

 

DES ENFANTS UNIS CONTRE LES POLITIQUES GOUVERNEMENTALES

Si cette revendication peut paraître extrême, elle a été acceptée à plusieurs reprises et le 20 juillet, la cour d’appel des États-Unis rejetait la tentative de révocation par l’administration Trump. Une nouvelle victoire pour le petit groupe qui prend de plus en plus d’influence avec le soutien de la cour fédérale. Elle verra son affaire jugée au tribunal le 29 octobre prochain.

Le groupe fait pourtant face à un problème majeur, la Constitution américaine rédigée au XVIIe siècle ne prend pas en compte les conséquences de l’activité humaine sur le réchauffement climatique.

Cependant, les juges estiment qu’à partir du siècle dernier, quand les gouvernements ont su les conséquences de leurs activités mais ne les ont pas cessé pour autant, ils ont commencé à enfreindre la Constitution en allant à l’encontre des principes de vie et de liberté qu’elle prévoit. Les enfants estiment également être victimes de discrimination à cause des conséquences plus graves subies par rapport aux générations précédentes et à leurs politiques.

 

UN MOUVEMENT MONDIAL

Le mouvement a pris beaucoup d’ampleur aux États-Unis mais pas seulement. Il est suivi dans plusieurs pays comme la Norvège, la Belgique, les Pays Bas ou encore la Colombie. En avril dernier, les jeunes colombiens avaient réussi à convaincre la cour suprême de ne pas abandonner une affaire mettant en cause le gouvernement dans le réchauffement climatique.

Ils affirmaient que la déforestation de l’Amazonie et l’augmentation des températures qui en découle menaçait leur doit de vivre dans un environnement sain. La cour suprême avait alors décrété que la partie colombienne de l’Amazonie était une personne morale et qu’elle devait, par ce fait, être protégée.

Tous ces enfants font partie d’un mouvement collectif sans même le savoir et sont déterminés à ne pas laisser leurs gouvernements respectifs empirer le réchauffement climatique. Ils n’arrêteront pas tant que des mesures significatives ne seront pas prises et font preuve d’une détermination admirable malgré leur jeune âge !

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