Aller au contenu principal

10 % des subventions aux combustibles fossiles suffiraient à financer la transition énergétique

L'Institut international du développement durable est formel

Selon l’Institut international du développement durable (IIDD), la réattribution d’une partie des énormes subventions allouées pour les combustibles fossiles aux énergies renouvelables contribuerait à réduire considérablement les émissions de carbone à l’origine du réchauffement climatique.

10 à 30 % des subventions aux énergies fossiles suffiraient à assurer la transition vers une énergie propre

Chaque année, le charbon, le pétrole et le gaz sont subventionnés à hauteur de 331 milliards de dollars, contre seulement 90 milliards pour les énergies renouvelables. Et d’après le rapport de l’IIDD, seulement 10 à 30 % des subventions accordées pour les combustibles fossiles permettraient de financer une transition mondiale vers une énergie propre. Longtemps considérée comme vitale pour faire face à l’urgence climatique, la fin des subventions pour les combustibles fossiles s’était retrouvée au cœur du débat en 2009, lorsque les pays du G20 s’étaient engagés à les réduire progressivement, mais les progrès se sont depuis révélés limités.

En mai dernier, Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, avait déclaré : « Ce que nous faisons, c’est utiliser l’argent des contribuables, notre argent, pour favoriser la survenue d’ouragans, étendre les sécheresses, faire fondre les glaciers et blanchir les coraux. En un mot : détruire le monde. » Et il se trouve que la réattribution d’une petite partie des subventions allouées aux combustibles fossiles « permettrait à l’énergie verte de devenir rapidement majoritaire » et « conduirait à une baisse importante du prix de l’électricité » d’après les auteurs du rapport.

Une réduction de 11 à 18 % des émissions polluantes

Les experts définissent les subventions aux combustibles fossiles comme un soutien financier ou fiscal pour les pays achetant ce type de ressources ou les entreprises qui les produisent. Une enquête antérieure de l’IIDD portant sur 20 pays en bénéficiant avait révélé que la réattribution de 30 % de leur montant en faveur des énergies renouvelables permettrait une réduction des émissions polluantes de 11 à 18 %, tandis que le Fond monétaire international (FMI) estime que leur suppression complète permettrait de réduire d’un quart les émissions mondiales et de diminuer de moitié les décès prématurés dus à la pollution.

Selon Ipek Gençsü, de l’Overseas Development Institute : « Supprimer les subventions aux combustibles fossiles et les rediriger vers les énergies propres permettrait d’accélérer leur développement et de garantir la réalisation de nos objectifs climatiques. Les avantages sociaux et économiques engendrés, tels que la réduction de la pollution de l’air et les dépenses de santé, représentent un avantage supplémentaire. Cela engendrera probablement des tensions politiques au départ, mais cela vaut la peine de persévérer parce que le prix environnemental à payer est extrêmement élevé. »

Récemment, l’Écosse a créé la sensation en produisant assez d’énergie pour alimenter deux fois le pays grâce à ses éoliennes.

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  • Au nom d’une écologie faite par des Bobos et des élus nationaux qui sont au ordre de l’Europe, on veut imposer une écologie punitive (taxes) et destructrice de paysage, soit disant pour sauver la planète.
    Une écologie punitive car le cout des taxes augmentent d’une manière excessive afin de financer des énergies dite renouvelables qui ne sont pas rentables et dont le rendement n’excède pas 30 % pour les éoliennes qui fonctionnent de manière aléatoire (pas de vent, pas de courant) ou des panneaux solaires fabriqués en Chine et dont le cout carbone est important.
    Les taxes représentent 45% du cout de l’énergie (électrique comme gaz) et servent soit disant à soutenir les énergies renouvelables, elles servent surtout à engraisser des entreprises qui ont compris le filon.
    L’augmentation de cout de l’énergie sert principalement à payer le rachat (fort onéreux) des énergies dites vertes (panneaux solaires et éoliennes, bio-masse, etc..) qui transitent par les mêmes câbles que l’énergie nucléaire, hydrolienne, Etc..
    Le rachat de ces énergies a été imposé à EDF par l’état car les autres revendeurs d’énergie ne veulent pas y participer, ils préfèrent faire des bénéfices en vendant de l’énergie achetée à bas cout et revendue assez chère (bénéfice et actionnaires obligent).
    Au final, c’est le consommateur qui finance et qui est le dindon de la farce imposée par une politique incohérente.

    Une écologie destructrice de paysage par des éoliennes et des fermes de panneaux solaires qui défigurent nos campagnes et qui utilisent des champs à la place des cultures.
    Il serait plus souhaitable d’équiper les bâtiments industriels de panneaux solaires, les toits des maisons que de ruiner le paysage de nos campagnes. En ville, les bobos n’en veulent pas.

    Il est une chose sur et certaine, les fermes éoliennes, les ferme photovoltaïques rapportent de l’argent à nos élus qui le gaspillent, aux entreprises qui utilisent l’argent du contribuable pour engraisser les actionnaires et aux politiques nationaux pour parader devant les autres pays européens.

    Est-ce la une écologie appliquée et intelligente ?

    Doit-on saccager nos campagnes pour sauver la planète alors que les camions sont de plus en plus nombreux sur les routes ? Pour exemple, 20.000 camions jours transitent en Aquitaine de Nord vers le Sud et inversement, où est l’écologie dans ce cas présent ?

    Arrêtons de faire n’importe quoi et faisons un moratoire sur les énergies renouvelables,
    Arrêtons de subventionner des champs de fermes éoliennes et de photovoltaïques qui seront des fardeaux pour nos enfants et petits enfants,
    Arrêtons cette écologie qui nous coute cher, qui est subventionnée et qui rapportent aux lobbys de l’énergie dite verte.

    L’énergie la moins chère est celle que nous ne dépensons pas alors, isolons les bâtiments énergivores, stoppons les lumières la nuit dans les villes, les éclairages de confort, les éclairages des enseignes et magasins.