― Kathy Hutchins / Shuttterstock.com

D’après des informations révélées par un média américain, SpaceX aurait payé 250 000 dollars pour faire taire les allégations d’agressions sexuelles contre son PDG Elon Musk. La plaignante aurait été soumise à une clause de confidentialité, lui interdisant de parler de l’affaire. Le principal intéressé, lui, nie et évoque un « complot ».

Elon Musk, patron de SpaceX et de Tesla et homme le plus riche du monde, a été accusé d’agressions sexuelles en 2018, pour des faits remontant à 2016, selon le média américain Insider. La plaignante, une hôtesse de l’air employée par SpaceX, aurait été encouragée par la compagnie à obtenir une licence de masseuse, afin de pouvoir effectuer des massages sur Elon Musk. En 2016, lors d’un vol en direction de Londres, elle aurait été appelée à performer un massage sur Musk, où celui-ci « était complètement nu, à l’exception d’un drap couvrant la moitié inférieure de son corps ». Pendant le massage, il aurait exposé son pénis en érection à la plaignante, avant de la toucher sans son consentement. Il aurait proposé de lui acheter un cheval (la jeune femme monte en effet à cheval) en échange d’« en faire plus », c’est-à-dire d’avoir un rapport sexuel. Elle aurait refusé et continué le massage.

À partir de ce moment, la plaignante se serait sentie « mise à l’écart » par SpaceX, comme si elle était « punie pour avoir refusé de se prostituer », selon des documents qu’Insider a pu se fournir. C’est à ce moment qu’elle a contacté un avocat et rapporté les faits à une amie, qui a ensuite été invitée à préparer une déclaration sur les faits rapportés par l’hôtesse de l’air. Suite à une médiation à laquelle a assisté Elon Musk, en 2018, les parties seraient convenues d’un accord de licenciement pour l’hôtesse de l’air à hauteur de 250 000 dollars, en échange d’une clause de confidentialité, selon laquelle la plaignante n’aurait pas le droit de divulguer la moindre information concernant Elon Musk, SpaceX ou encore Tesla.

Depuis la révélation de cette affaire, Elon Musk nie en bloc les accusations. Dans un tweet, il dénonce un complot « politique », alors qu’il est actuellement en plein rachat du réseau social, pour lequel il souhaite une totale liberté d’expression, sans aucune modération.

« Les attaques dont je fais l’objet doivent être observées avec un prisme politique – c’est leur (méprisable) manière de faire habituelle », précise-t-il. Il poursuit : « Je mets au défi cette menteuse qui dit que son amie m’a vu ‘découvert’ : citez-moi une seule chose, n’importe quoi (cicatrices, tatouages…) qui ne soit pas connu publiquement. Elle ne pourra pas le faire, car cela n’est jamais arrivé. » « Il y a des prédateurs partout dans le monde », dénonce, quant à elle, l’amie de la plaignante, qui n’est pas tenue au silence. « Mais quand quelqu’un d’aussi riche et puissant est impliqué, il a un système entier qui travaille pour lui, lui permettant de faire ce qu’il veut. Quand on fait le choix de ne rien dire, on devient une part de ce système. »
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1 Commentaire
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Hannibal
Hannibal
1 année

Je suppose que vous devez être en train de préparer l’article sur Bill Gates qui a été faire mumuse sur Little Saint James en compagnie d’Epstein n’est-ce pas ?