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Des scientifiques révèlent les façons peu ragoutantes qu’utilisent les éléphants pour se saluer

Des salutations fumantes

Elephants
— HordynskiPhotography / Shutterstock.com

Qu’il s’agisse de se serrer la main, se faire la bise ou d’un simple hochement de tête, nous disposons de toute une panoplie de gestes pour saluer nos semblables. Récemment, des chercheurs se sont penchés sur leurs équivalents chez les éléphants.

Salutations fumantes

Bien que les comportements, souvent fascinants, des éléphants soient décortiqués depuis des décennies, il s’avère que leurs « salutations » n’avaient jamais bénéficié d’un examen approfondi auparavant. Afin de combler cette lacune, Vesta Eleuteri et ses collègues ont suivi étroitement pendant plusieurs semaines neufs pachydermes évoluant dans une réserve du Zimbabwe.

Au cours de la période étudiée, les auteurs de la nouvelle étude, publiée dans la revue Nature Communications Biology, ont documenté un total de 89 saluts, impliquant plus d’un millier des comportements distincts.

De façon assez frappante, 71 % d’entre eux impliquaient les éléphants urinent, défèquent (on estime qu’un seul individu produirait annuellement des dizaines de tonnes de déjections) ou transpirent abondamment. Ce qui suggère que l’odorat joue un rôle prépondérant dans ce type d’interactions.

Des combinaisons complexes

L’équipe a constaté que les combinaisons de gestes différaient selon que leur compagnon les regarde ou non. Dans le premier cas de figure, il le saluaient généralement en battant ou en écartant les oreilles, en agitant leur trompe ou en remuant leur queue. En l’absence de contact visuel, ils étaient logiquement plus enclins à barrir ou à les toucher avec leur appendice nasal.

Globalement, ces observations montrent que les éléphants utilisent des approches semblables à celles des grands singes (à l’exception de la défécation, qui semble être propre aux pachydermes) pour se saluer. Ce qui semble indiquer que ces méthodes de communication complexes ont évolué indépendamment chez des espèces très différentes.

Plus tôt cette année, des chercheurs avaient documenté la technique aussi écœurante que radicale utilisée par les cachalots pour repousser les attaques d’orques.

Par Yann Contegat, le

Source: New Atlas

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