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La drogue fait partie des addictions, peu importe sous quelle forme elle se présente. Il existe deux sortes d’addictions : l’addiction liée à la consommation de produits, mais aussi l’addiction liée à la dépendance au travail ou « workaholisme ». Mais une nouvelle étude indique que les scientifiques ont découvert une nouvelle forme de dépendance qui permet à l’individu de s’évader. Il s’agit des sons numériques ou battements binauraux.

Ces derniers peuvent générer des fréquences contradictoires au niveau de chaque oreille. Écouter régulièrement ces sons permettrait à l’individu de réduire la douleur physique, mais aussi émotionnelle telle que le stress, l’anxiété et aiderait même à lutter contre la dépression.

Une enquête a été mise en œuvre

Les gens expérimentent maintenant les drogues numériques délivrées par le son, selon une étude publiée dans la revue Drug and Alcohol Review. Une addiction survient donc lorsqu’un individu n’arrive pas à se passer d’une substance psychoactive, et subit des effets négatifs dès qu’il y a arrêt ou abstention. Le Global Drug Survey en Australie et au Royaume-Uni a mené une enquête auprès de 30.000 personnes réparties dans 22 pays confondus. 5 % de ces personnes ont déjà eu recours aux battements binauraux et une personne sur 10 les utiliserait à des fins purement récréatives.

La plupart des consommateurs étaient des adolescents dans la vingtaine. La tranche d’âge correspond à ceux qui prennent les drogues comme le cannabis. Mais nombreux sont ceux qui ont affirmé utiliser cette méthode comme une thérapie du sommeil ou encore pour améliorer la concentration et la mémoire.

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Le battement binaural n’est pas une nouvelle invention

L’enquête a révélé que ce phénomène est de plus en plus répandu partout dans le monde. Mais son existence remonte bien au-delà de notre époque. Il a fait sa première apparition au 19e siècle. Il a donc été cité dans la littérature. Les rythmes binauraux sont plus vus comme une forme d’art que comme une source d’addiction. D’ailleurs, ces battements créent des changements dans le cerveau, car notre système sensoriel interprète autrement les sons à basse fréquence surtout lorsqu’ils sont introduits séparément dans chaque oreille.

En effet, il s’agit donc d’écouter un son sous différentes tonalités, par exemple 400 hertz dans l’une et 440 hertz dans l’autre. Le cerveau, de son côté, combine le tout à une fréquence de 40 hertz. Cette combinaison est due au fonctionnement des neurones qui sont liés au tronc cérébral et qui s’associent directement aux modèles d’ondes, ce qui favorise la relaxation.

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