Les données ont parlé : la nationalité française est la meilleure au monde

Le classement des meilleures nationalités au monde vient de révéler son palmarès : pour la huitième année consécutive, la France arrive à la première place, devant l’Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark.

LA FRANCE SUR LA PREMIÈRE PLACE DU PODIUM

Un huitième sacre consécutif pour notre pays : les avantages dont bénéficient les Français ont encore permis à la France de se placer en première position du classement des meilleures nationalités du monde, avec un score de 83,5 sur 100 % dans l’Indice de qualité (QNI) 2018 de la nationalité.

La France arrive en tête devant l’Allemagne et les Pays-Bas qui possèdent tous deux 82,8 %. Le Danemark arrive à la quatrième place avec 81,7 %. Le Royaume-Uni, quant à lui, conserve sa 8e place. Néanmoins, le Brexit pourrait le faire descendre progressivement du classement. « Le Royaume-Uni pourrait bien établir un record mondial en réduisant considérablement la qualité de sa nationalité, sans avoir traversé de conflit violent », a d’ailleurs expliqué le professeur Dimitry Kochenov au New Zealand Herald. Avec 13,8 %, la Somalie se place en dernière position. Les États-Unis sont à la 25e place avec un score de 70 %, devenant la grande nation mondiale la mieux classée. La Chine occupe le 56e rang (44,3 %) et la Russie le 62e (42 %). Ce sont donc les pays européens qui sont à la tête de ce classement – notamment grâce à la grande liberté de mouvement qu’ils offrent à chacun.

Ces données ont été calculées par la Kälin and Kochenov’s Quality of Nationality Index. Il s’agit d’un classement annuel mis au point par Christian Kälin, avocat suisse, et Dimitry Kochenov, expert néerlandais en citoyenneté et en immigration. Cette étude sérieuse a permis d’analyser plusieurs critères qui caractérisent chaque pays. Elle s’est appuyée sur « la liberté de voyager et de s’installer à l’étranger, la paix, la stabilité, la puissance économique et le développement personnel« , rapporte Bloomberg.

CRITÈRES SOCIO-ÉCONOMIQUES

Ce classement a été établi par rapport à des critères avant tout internes aux pays. La paix, la stabilité au sein du pays, l’indice de développement humain (IDH) et la puissance économique en font partie. « Il est préférable d’avoir la nationalité d’un pays avec une espérance de vie longue, un bon système éducatif, et un fort niveau de prospérité », expliquent les auteurs du classement. La stabilité du pays est l’élément principal pour déterminer les bienfaits d’une nationalité.

« ÉVALUER LA VALEUR D’UNE NATIONALITÉ »

D’autres éléments permettent également de justifier cette première place. En effet, il s’agit de la sixième puissance mondiale. Appartenant à l’Union européenne, elle permet aux ressortissants français de circuler en toute liberté dans de nombreux pays mais aussi de s’installer librement dans un des pays européens ; un élément essentiel dans ce classement car les 28 pays membres se situent en haut de l’échelle. Ce palmarès met également en avant la « qualité intrinsèque remarquable de beaucoup de ces nationalités ». En France, les facilités de mobilité sont réelles. De plus, les formalités administratives à remplir pour déménager à l’étranger sont beaucoup moins pesantes que dans d’autres pays.

VOYAGER PLUS FACILEMENT GRÂCE À UN PASSEPORT ?

Au-delà de ce classement des meilleures nationalités du monde, Christian Kälin en a établi un autre, publié par la société Henley & Partners : les passeports les plus puissants au monde pour voyager. Environ 200 passeports sont analysés chaque année afin de déterminer celui qui permet de voyager dans le plus de pays du globe et le plus facilement. Le Japon, qui arrive à la première place de ce classement pour la troisième année consécutive, permet aux Japonais de voyager dans 190 pays, sans pour autant avoir besoin d’un visa.

Dans ce classement, la France se situe à la 4e place. Avoir un passeport français permet de voyager dans environ 165 pays, sans demander un visa. De plus, il « permet de travailler et de vivre sans visa dans près de 50 pays et territoires », dont ceux de l’Union européenne, explique Dimitry Kochenov.