C’est un fait que l’on ne peut plus nier : le nombre de spermatozoïdes chez les humains est en déclin, et cette tendance devrait se poursuivre à l’avenir. Si ce phénomène a plusieurs causes, les scientifiques ont pu établir que l’usage des insecticides en faisait indéniablement partie.
Les causes méconnues de la crise mondiale d’infertilité masculine
La délétion de la spermatogenèse est un phénomène qu’on observe chez les êtres humains depuis au moins les années 1950. Et de récentes études ont montré que cette baisse de la qualité et de la quantité de spermatozoïdes chez les hommes est en train d’accélérer dangereusement. Actuellement, il est estimé que la concentration des spermatozoïdes chez les humains a baissé de plus de 50 % depuis les années 1970. Et selon les experts, il est fort probable que la majorité des hommes devront avoir recours à une aide médicale pour procréer d’ici 2050.
Malgré les nombreuses études qui sont menées sur cette crise de l’infertilité qui touche les êtres humains, les scientifiques ignorent encore la cause exacte de ce phénomène. Quoi qu’il en soit, ils ont plusieurs théories à ce sujet. Ils pensent notamment qu’une mauvaise hygiène de vie associée à certains facteurs environnementaux est en cause. Parmi ces facteurs environnement figurent les perturbateurs endocriniens, des substances chimiques qui dérèglent le fonctionnement hormonal des organismes vivants.
Les composants des insecticides sont certainement en cause
Une nouvelle étude réalisée par les chercheurs de l’université Northeastern, aux États-Unis, a apporté de nouvelles preuves sur les effets néfastes des perturbateurs endocriniens sur la reproduction humaine. D’après les résultats de l’étude publiée dans la revue Environmental Health Perspectives, il existe effectivement un lien entre les insecticides, les herbicides, les pesticides et le déclin mondial du nombre de spermatozoïdes. Pour aboutir à leurs conclusions, les chercheurs ont passé en revue 25 études réalisées au cours des 50 dernières années.
En tout, ces études ont examiné 42 niveaux d’impact différents sur plus de 1 700 hommes dans 21 populations différentes. Les chercheurs se sont notamment focalisés sur deux produits chimiques courants présents dans les insecticides domestiques et industriels : les organophosphorés et les carbamates de N-méthyle. L’étude a montré que les hommes les plus exposés aux pesticides – comme ceux qui travaillent dans l’agriculture – avaient une concentration de spermatozoïdes nettement inférieure par rapport à ceux qui sont moins exposés à ces produits chimiques.
« Peu importe la façon dont vous l’examinez, qu’il s’agisse d’études plus petites ou d’études plus vastes, il existe une association constante entre une exposition accrue aux insecticides et une diminution de la concentration de spermatozoïdes », a expliqué Melissa Perry, auteure principale de l’étude. Les chercheurs ont également noté que les gens sont principalement exposés aux insecticides par la consommation d’aliments et d’eau contaminés. Face à ce constat, les chercheurs estiment qu’il est plus que nécessaire de prendre des mesures pour réduire l’exposition à ces produits chimiques. Par ailleurs, des spermatozoïdes ont été surpris en train de violer la troisième loi de Newton.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: Science Alert
Étiquettes: insecticides, spermatozoides
Catégories: Actualités, Sciences
des mesures pour réduire ??? non des mesures pour interdire définitivement ces saloperies et pour tous , nous sommes tous empoisonnés par ces pesticides etc…. alors STOP
serait responsable !!! C’est un euphémisme … depuis les années 1960 la faculté de médecine de Montpellier avait déjà prévenu les viticulteurs de la région du constat des anomalies qu’elle constatait sur les enfants de familles viticultrices. Nous sommes e, 2023 et vous dites : »serait » car non seulement moindre mais en plus portant des déficiences au niveau du gène Y. Renseignez vous jeunes journalistes Cordialement.
On va attendre là où les études contradictoires pour se faire une meilleure idée……..