Avec 5,5 millions d’euros de budget sur 2 ans, le projet DAVFI a de quoi faire les choses en grand. L’élaboration de l’anti-virus a le soutien d’experts et d’entreprises françaises, un appui de grande envergure pour un logiciel qui devra faire ses preuves.

DAVFI va beaucoup faire parler de lui. Le premier anti-virus français devrait être accessible en 2014. Cela laisse le temps de voir comment évolue le projet. Mais tout semble indiquer que le logiciel sera bien réalisé, notamment parce qu’il est soutenu par des experts de l’Ecole supérieure d’informatique, électronique et automatique (ESIEA) et par des entreprise françaises : Init SYS, Nov’IT Teclib’ et DCNS Research, Qosmos.

Le but de cet anti-virus est simple, répondre à des enjeux de souveraineté numérique et améliorer la sécurité informatique. DAVFI se voudra meilleur que les logiciels actuels qui sont dépassés, d’après Éric Filiol, directeur du laboratoire de virologie de l’ESIEA : « Les modèles technologiques de détection des antivirus actuels ont montré leurs limites et ne répondent plus aujourd’hui aux menaces. L’approche technique innovante de DAVFI le rendra capable de détecter les variantes inconnues de codes identifiés et de prévenir l’action de codes inconnus. »

Le projet DAVFI profitera de comités mis en place dès 2012 impliquant des utilisateurs pour réussir à se rapprocher le plus possible des besoins. Une des particularités de cet anti-virus est qu’il disposera d’un code ouvert à l’exception de quelques modules spécifiques. Le logiciel pourra naturellement être utilisé par les entreprises, avec plusieurs versions à adapter selon les besoins. Une sortie tout public est aussi à prévoir qui sera gratuite.

Pensez-vous que cet anti-virus sera de bonne qualité ? 

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