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Le Covid-19 a-t-il signé la fin de la bise ? Pour de nombreuses personnes c’est un soulagement

Source de gêne pour certains, trop intime pour d'autres, cette convention sociale ne plait pas toujours

— fantom_rd / Shutterstock.com

Faire la bise, on nous l’a appris dès notre plus jeune âge. Signe de politesse, de sociabilité et de bonne éducation – surtout pour les filles -, cette pratique nous a suivis en tout temps, en grandissant et jusque dans le milieu professionnel. Sauf qu’avec l’arrivée de la pandémie de coronavirus et la mise en place de la distanciation sociale, et surtout des gestes barrières, cette coutume est prohibée. Pour toujours ? Certain(e)s espèrent que oui.

La bise perdrait de son sens ?

Le site d’informations Neon a fait un appel à témoins pour savoir ce que ses lecteurs pensent de cette pratique et, surtout, leur avis concernant sa possible disparition. Et vous allez voir que beaucoup trouvent cette pratique fade, bizarre, gênante et sexiste. En d’autres mots, qu’elle appartient au passé et devrait être révolue.

D’après certains internautes, le caractère obligatoire de la bise lui fait perdre toute sa signification. Si la bise devrait être faite volontairement, jovialement, ouvertement, faire la bise à tout et n’importe qui fait que la plupart des personnes font la bise machinalement. Selon Marine, une lectrice du site, « c’est un code social qui ne tient pas toujours compte des envies de chacun et qui gêne et rend inconfortables les personnes timides ».

Néanmoins, cette coutume est plus répandue dans certaines contrées que d’autres. Comme le témoigne Alexandre, « avec le recul, c’est une habitude que j’ai eu plaisir à laisser tomber…Venant de Bordeaux où cet usage était plus que répandu, j’avais déjà observé en montant travailler à la capitale que cette « obligation sociale » était beaucoup moins la norme. »

— Svetlana Sankova / Shutterstock.com

La bise serait-elle sexiste ?

En effet, faire la bise « va de soi » plus quand on est une femme qu’un homme, du moins, c’est ce que beaucoup pensent, surtout chez la gent masculine. Louise affirme ce constat et déclare qu’« en tant que meuf, on te fait la bise d’office. Prendre mes proches dans mes bras me manque mais faire la bise à des personnes tout juste rencontrées, franchement, je vis mieux sans ! »

D’ailleurs, vous l’aurez remarqué, les hommes entre eux se serrent la main d’office mais quand c’est une femme et un homme ou deux femmes, elles se saluent généralement en se faisant la bise. Malheureusement, avec cette obligation de « bise sociale » pour les femmes, certains hommes ne se gênent pas pour aller plus loin en profitant de cette proximité de quelques secondes pour parfois poser une main sur l’épaule de la femme, ou même sur sa taille.

La bise : un geste hypocrite et qui perd de son caractère intime

Justement, faire la bise à tout le monde « par politesse » fait que de nombreuses personnes pourraient se sentir obligées de saluer des personnes qu’elles n’apprécient pas. Dans ces cas-là, la bise n’est ni sincère ni personnelle et même souvent, on la fait à la va-vite car tout simplement le cœur n’y est pas.

Beaucoup partageraient peut-être l’avis d’une lectrice de Neon, Lisa, qui avoue apprécier « la bise rare, qui a du sens, celle qui démontre une affection ou le passage à un autre stade social », celle qui est « jolie, sympathique, plaisante ».

D’ailleurs, en parlant du caractère intime du bisou, le fait d’aller embrasser quelqu’un sur la joue ou de poser sa joue contre la sienne fait qu’on entre dans sa zone d’intimité. Si certains trouvent la bise intrusive du fait que cet acte nous force à nous approcher de gens dont on ne sait rien, la coutume a fait que quand on s’abstient de faire la bise, on peut être traité(e) de hautain(e), de m’as-tu-vu ou simplement d’antipathique.

En tout cas, si les méfaits du coronavirus ne sont plus à lister, on ne peut nier que sur le sujet de la bise sociale, les mesures de distanciation ont permis à de nombreuses personnes d’éviter le contact avec les gens qu’elles n’appréciaient pas forcément. Et c’est déjà ça.

Par Arielle Lovasoa, le

Source: Neon

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  • C’est Attali qui doit être heureux lui qui est pour la disparition de la famille.
    Ensuite viendra le serrage de mains qu’on ne fera plus.
    Et pourquoi pas ne plus faire de e câlins à nos propres enfants pendant qu’on y est.
    Apprenons à juste titre a devenir de bons petits robots ou esclaves selon certains bien dociles.
    Travailler toute une vie sans sentiments et mourir.
    C’est le rêve des mondialistes qui dirigent le monde.
    Ne plus se faire la bise ect… est le prémisse de cela.

    • N’importe quoi … Vous mélangez tout. Relisez. On ne parle pas de relations intimes avec des sentiments mais de la relation aux autres, inconnus ou presque.
      Comme dit, il y a beaucoup d’abus des hommes sur les femmes à ce sujet.
      En ce qui me concerne, serrer les mains et faire la bise me gave. Je préfère de loin le style indien du salut. C’est respectueux et plus hygiénique.
      Le respect de l’autre et la qualité d’une relation (hors famille) ne repose pas sur un serrage de mains ou une bise !

    • Et alors ? Qu’est-ce que ça vous fait ? Je vis bien sans, merci ! Les sentiments sont une horrible geôle ! Occupez-vous de vos fesses, sale râleur et laissez les autres vivre ! A bon entendeur… je vous salue bien bas !

  • sérieux ? ce que ressent l’auteur de ce témoignage s’appelle une frustration !
    libre à lui de faire la bise ou non ! cela n’a jamais été imposé ! encore heureux !
    le libre arbitre,vous le comprenez ?
    non,vous suivez les masses et venez pleurer sur vos erreurs de décisions ….