Le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre qui participe grandement au réchauffement climatique. Ainsi, trouver des méthodes pour l’extraire de l’air afin de le purifier est un enjeu très important. Dans une nouvelle découverte prometteuse, des chercheurs ont réussi cet exploit, et ont même pu transformer ce gaz en carburéacteur.
Une méthode efficace pour aider à réduire l’empreinte carbone du transport aérien
Alors que les préoccupations concernant le changement climatique ne cessent de croître de jour en jour, les scientifiques cherchent depuis quelques années à convertir le dioxyde de carbone en hydrocarbures synthétiques durables à des fins de transport. Le secteur du transport étant l’un des domaines d’activités émettant le plus de gaz à effet de serre, cela serait en effet un grand pas dans la lutte contre le changement climatique. Dans cette optique, une équipe de chercheurs de l’université d’Oxford et de l’université de Cambridge a réussi à transformer le CO2 en carburéacteur.
Pour le moment, l’expérience n’a été réalisée qu’à très petite échelle, mais les scientifiques espèrent que cette percée puisse contribuer à réduire l’empreinte carbone dans le secteur du transport aérien, a rapporté Wired. Pour réaliser leur expérience, les chercheurs ont utilisé un processus appelé méthode de combustion. Cela consiste à utiliser un catalyseur à base de fer, de potassium et de manganèse, combiné avec de l’hydrogène, de l’acide citrique et du dioxyde de carbone, et chauffé à 350 °C. Le procédé permet de forcer les atomes de carbone à se dissocier des atomes d’oxygène des molécules de CO2.
Une fois ces atomes de carbone agglomérés avec des atomes d’hydrogène, cela produit un type de molécules d’hydrocarbures qui peut être utilisé comme carburéacteur liquide. À noter que le processus a également abouti à la création de molécules d’eau et d’autres produits, le carburéacteur représentant 48 % des produits obtenus. Selon les résultats de l’étude publiés dans la revue Nature Communications, ce procédé a permis de convertir 38 % du CO2 contenu dans une chambre pressurisée en 20 heures.
Un procédé prometteur, mais encore limité
Par ailleurs, cette approche a l’avantage d’être peu coûteuse, simple et utilise des matériaux courants. C’est notamment moins cher que les procédés utilisés pour transformer l’hydrogène et l’eau en carburant. Quoi qu’il en soit, de nombreux défis sont encore à relever pour que ce carburéacteur dérivé des émissions de CO2 soit effectivement utilisé dans des avions. Nous pouvons entre autres citer le défi d’une production à grande échelle du carburéacteur, ainsi que les méthodes pour une capture plus étendue du CO2 dans l’atmosphère. Malgré tout, les chercheurs sont optimistes, et ont évoqué la possibilité de partenariats industriels, a rapporté Engadget.
Le plus grand défi à relever serait donc maintenant la rapidité dans l’application de cette nouvelle méthode de production de carburéacteur à grande échelle pour que cela puisse effectivement aider dans la lutte contre le changement climatique. Il est également important de noter que ce nouveau procédé n’est pas la première tentative réussie pour transformer le dioxyde de carbone en biocarburant. En la matière, nous pouvons citer l’exemple d’un complexe industriel canadien qui collecte le CO2 dans l’atmosphère dans un procédé similaire à ce que l’on observe chez les plantes.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: Science Alert
Étiquettes: réchauffement climatique, Avion, dioxyde-de-carbone, carburéacteur
Catégories: Écologie, Actualités
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer. Fait pousser des plantes et le CO2 se réduit. Sans bruits ni argent.
ET OUI TU AS RAISON…. MAIS CELA NE RAPPORTERAIT PAS A L’ETAT… ALORS çA N’EXISTERA JAMAIS JE PENSE
Ce n’est ,à mon avis, qu’une variante du procédé « Fischer-Tropsch » qui permettait la synthèse d’alcanes ( comprendre la synthèse de produits pétroliers à partir de la réaction de l’eau sur le charbon … on obtenait un mélange d’hydrogène et de CO …. tout cela est connu depuis 1920 (!) c’est comme cela que l’Allemagne et le Japon fabriquaient de l’essence synthétique à partir du charbon … donc rien de nouveau …. si ce n’est de la vulgaire propagande pour essayer de dédouaner un secteur totalement inutile pour la survie de l’espèce humaine : le secteur de l’aviation civile !
L’impact climatique du secteur aérien est considérable … puisque du CO2 est injecté dans la haute atmosphère … là où justement son impact d’effet de serre est le plus grand !
( pour rappel … la Vie animale ( donc nous aussi !) émet du CO2 naturellement (pour vivre tout simplement) à hauteur de nez … ce CO2 est alors naturellement absorbé par les plantes qui le transforme en cellulose ( une sorte de sucre insoluble !) ET par les Océans ( absorption par le phytoplancton) ET par précipitation de carbonate ( sédiments)
L’injection de CO2 dans la haute atmosphère par les avions…. mettra des années (par diffusion) pour atteindre les basses couches atmosphériques… pour y être métabolisé par les plantes ou absorbé par les Océans !
Eh ho ! Ta gueule Citoyen commentateur !
Pas touche au secteur aérien … trop d’enjeux économiques ! Contente toi de « casser » du Citoyens pauvres ! Vous savez …. « ceux » qui – pour simplement survivre – ont besoin de leur « diesel » polluant ….
Pas de blague hein ! Ce sont les Citoyens pauvres qui doivent se restreindre et payer …. les riches peuvent continuer à polluer ….
Citoyens de simple bon sens … cessez d’être dupe !
Oh! l’aviation civile pollue, la militaire aussi.
Et surtout tous ces citoyens qui font des voyages…
8 jours au soleil,15 jours dans un camp de vacances…au soleil!
Ce sont ces voyages inutile (ou l’on chope bien des radiations gamma)pres du soleil en vol!
Pourquoi?pour pouvoir se vanter d’y etre allé!
Hum, au bout du compte, si le carburéacteur est brûlé, le carbone se retrouvera tout de même dans l’atmosphère. Aura-t-on récupéré plus d’énergie pour un litre de carburant initial ? Pas certain car la transformation évoquée de mande de l’énergie.
Que les chercheurs cherchent, c’est leur travail et c’est utile. En revanche, les journalistes doivent se rappeler que l’écologie doit s’apprécier de façon globale et ne pas occulter les questions que posent ce genre d’étude.
Les tramways contribuent à rendre l’air des villes plus sain. En revanche, il utilisent de l’électricité. Si on ne tient pas compte de la pollution obligatoirement liée à la production de l’électricité, on ne peut rien conclure de fiable concernant l’environnement. L’écologie d’une ville n’a pas de sens, sa pollution peut être tenue à distance !
Meilleure année 2021.
Perplexe: Cela me rappelle le moteur à eau !
En combinant carbone et oxygène pour former du CO2, on obtient de l’énergie sous forme de chaleur; Pour décomposer le CO2 il faut fournir une énergie équivalente.