
Alors que l’on prévoyait il y a encore une décennie une croissance démographique galopante, celle-ci semble déjà avoir atteint son pic dans de nombreux pays, ce qui devrait se traduire par une baisse de la population mondiale d’ici la fin du siècle.
Une fécondité qui s’effondre
En 2024, la population mondiale a franchi pour la première fois le seuil des huit milliards d’habitants, mais il s’avère que son taux de croissance diminue considérablement. Selon les dernières projections de l’ONU, elle atteindra son pic au cours des années 2080 (10,3 milliards d’êtres humains) et devrait commencer à diminuer avant 2100.
Il y a quelques années seulement, la probabilité d’un tel scénario ne dépassait pas 30 % : plusieurs modèles estimaient même que la Terre accueillerait plus de 12 milliards d’âmes avant la fin du siècle.
Cette situation est étroitement liée à la chute des taux de fécondité, c’est-à-dire le nombre moyen d’enfants pour chaque femme adulte. Pour que la population d’un pays se maintienne, il doit se situer autour de 2,1. Or, dans plus de la moitié d’entre eux, il se révèle largement inférieur.
D’ici le milieu du siècle, on estime que le nombre d’habitants de nations comme la Chine (qui affiche un taux de fécondité de 1,4 enfant par femme seulement), la Russie et le Japon (dont près d’un tiers de la population est âgée de plus de 65 ans) devrait diminuer d’environ 14 %.

Transition démographique
L’effondrement généralisé des taux de fécondité est aujourd’hui largement attribué à la « transition démographique ». À mesure que les pays s’industrialisent, les taux de natalité et de mortalité diminuent. Dans ces sociétés, les femmes disposent généralement de davantage d’opportunités d’évolution, et choisissent souvent de fonder une famille plus tard.
Une espérance de vie plus longue et moins de naissances impliquent un vieillissement progressif de la population mondiale. Actuellement, les statisticiens prévoient que le nombre de personnes âgées de plus de 65 ans dépasse celui des jeunes de moins de 18 ans autour de 2070.
L’an passé, une étude avait suggéré que plus de la moitié des villes pourraient devenir des villes fantômes d’ici 2100.
Par Yann Contegat, le
Source: IFL Science
Étiquettes: population, terre
Catégories: Société, Actualités
La « transition démographique », c’est comme ça qu’on appelle une politique de malthusiens misanthropes dégénérés maintenant ?
Ha oui j’oubliais, ce serait complotiste que de prétendre que ce mouvement de dépopulation serait autre chose que purement naturel, choisi et spontané grâce à une soi-disant augmentation de la qualité de vie…