Ces 10 races de chiens sont interdites dans des dizaines de pays… et vous comprendrez vite pourquoi

Quand l’amour des chiens se heurte à la réalité, certaines races paient un prix fort. Pour des raisons de santé, de bien-être animal ou de sécurité publique, de nombreux gouvernements ont pris une décision radicale : interdire certaines races. Et ce n’est pas un choix anodin. En effet, ces chiens portent en eux une histoire lourde, entre sélections génétiques extrêmes, fonctions de garde ou combats clandestins. Voici les 10 races les plus interdites au monde — et les raisons, parfois étonnantes, qui expliquent ce rejet.

Les 10 races de chiens les plus controversées au monde

Ces chiens partagent un passé hors du commun. Souvent choisis pour leur puissance, leur endurance ou leur instinct de protection, ils ont aussi été victimes d’un élevage parfois irresponsable. Aujourd’hui, leur réputation — méritée ou non — les rend indésirables dans plusieurs pays. Pourtant, au fond, c’est notre manière de les élever, de les comprendre ou non, qui détermine leur comportement. Il est donc essentiel de regarder chaque race avec lucidité… mais aussi avec empathie.

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10. Un croisement trop sauvage pour la vie domestique : le chien‑loup tchécoslovaque

Dans les années 1950, les militaires tchèques ont voulu créer un chien d’intervention à la fois endurant et obéissant. Pour ce faire, ils ont croisé un berger allemand avec un loup des Carpates. Résultat : un animal à la frontière du domestique et du sauvage. Bien qu’il puisse être loyal, ce chien reste instinctif, difficile à contrôler. Ainsi, la Norvège et plusieurs provinces canadiennes ont préféré l’exclure de la sphère familiale.

9. Un colosse silencieux au passé de combattant : le tosa-inu

Originaire du Japon, le tosa-inu fut élevé pour les combats de chiens ritualisés. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’est pas forcément agressif. Toutefois, son calme extrême et sa force physique peuvent devenir inquiétants en cas de mauvaise socialisation. Par conséquent, des pays comme Malte ou le Danemark en ont interdit l’élevage.

8. L’instinct de chasse à l’état brut : le fila brasileiro

Dès l’origine, ce chien brésilien servait à capturer des esclaves en fuite puis à surveiller les plantations. Il possède donc un instinct territorial très fort et une méfiance viscérale envers les inconnus. De ce fait, le Royaume-Uni, Israël ou encore Chypre le considèrent comme un risque trop important pour la société.

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7. Une force conçue pour affronter les pumas : le dogue argentin

Créé par Antonio Nores Martinez, ce chien avait une mission : chasser le gros gibier dans les plaines argentines. Il est musclé, endurant et têtu. Bien qu’il soit intelligent, il exige un cadre strict. C’est pourquoi plusieurs pays, notamment la Nouvelle-Zélande et l’Ukraine, ont choisi de l’interdire pour éviter tout incident.

6. Un museau craquant… mais source de souffrances : le bouledogue anglais

Ce chien à la bouille attendrissante cumule les problèmes de santé : difficultés respiratoires, chaleurs mal supportées, accouchements risqués. En Norvège, le tribunal d’Oslo a tranché : son élevage est désormais interdit, car il viole les lois sur le bien-être animal. Ce cas soulève une question cruciale : peut-on continuer à sélectionner des animaux qui souffrent au quotidien ?

5. Un héritier des molosses de guerre : le mâtin napolitain

Ce chien impressionnant descend directement des molosses utilisés dans la Rome antique. Il peut atteindre 70 kg, avec une puissance redoutable. Néanmoins, s’il ne reçoit pas une éducation cohérente et bienveillante, il devient un risque sérieux pour les enfants et les visiteurs. Ainsi, le Royaume-Uni, Singapour et la Roumanie ont préféré interdire cette race.

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4. Une mâchoire redoutée dans toute l’Europe : le rottweiler

Chien de travail par excellence, le rottweiler est courageux, fidèle et extrêmement protecteur. Pourtant, il arrive que ses instincts se retournent contre un maître inexpérimenté. En effet, sa force de morsure et sa détermination posent problème en cas de mauvaise gestion. C’est la raison pour laquelle des pays comme la Suisse ou le Portugal ont restreint voire interdit son adoption.

3. Un gardien ancestral devenu chien à risque : le dogue des Canaries

Originaire des îles Canaries, le presa canario a été utilisé pour la garde de troupeaux et la défense des propriétés. Toutefois, son gabarit massif, son tempérament dominant et plusieurs attaques mortelles ont poussé des pays comme l’Australie, l’Indonésie ou l’Allemagne à interdire cette race, parfois sans possibilité d’exception.

2. Une hypersensibilité mal canalisée : le dobermann

Créé à la fin du XIXe siècle pour accompagner les percepteurs d’impôts, le dobermann est à la fois vif, intelligent et hypervigilant. Cependant, cette hypervigilance, si elle n’est pas canalisée, peut se transformer en agressivité incontrôlée. Par conséquent, l’Irlande, les Bermudes ou encore Singapour ont restreint sa possession.

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1. Le chien le plus interdit au monde : l’american pit bull terrier

C’est sans doute la race la plus controversée de notre époque. Sélectionné pour le combat, le pit bull concentre en lui toutes les peurs : force musculaire, ténacité, mâchoire d’acier. Pourtant, de nombreux éducateurs canins rappellent qu’un pit bull bien encadré peut se montrer joyeux, affectueux, presque pot de colle. Malgré cela, plus de 70 pays interdisent ou restreignent strictement son élevage.

Pourquoi tant d’interdictions ?

Les gouvernements qui interdisent ces races n’agissent pas au hasard. Bien souvent, leurs décisions s’appuient sur des accidents documentés, une pression médiatique et la crainte d’une mauvaise éducation. De plus, certaines races souffrent de problèmes génétiques ou comportementaux amplifiés par une sélection extrême.

Cela dit, ces interdictions nous obligent à réfléchir. Le problème vient-il vraiment du chien… ou plutôt de la manière dont l’Homme l’élève, l’encadre, ou parfois le dénature ? Éduquer un chien demande du temps, de la patience, et surtout, de la conscience.

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