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Le saviez-vous ? En 1954, la bombe atomique a poussé les Américains à peindre leurs maisons en blanc

Une méthode bien entendu inefficace

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— Everett Collection / Shutterstock.com

En pleine guerre froide, une tendance inhabituelle a commencé à émerger dans les rues des quartiers américains. À une époque d’incertitude et de peur, les citoyens ordinaires ont décidé de se tourner vers une solution peu conventionnelle pour se protéger des dégâts potentiels d’une bombe atomique : peindre leurs maisons en blanc.

En 1954, les États-Unis se trouvaient au milieu d’une période profondément troublante de l’histoire connue sous le nom de guerre froide. La peur d’une guerre nucléaire s’est imposée à mesure que les tensions de la guerre froide entre les États-Unis et l’Union soviétique s’intensifiaient, et que la menace d’une attaque à la bombe atomique devenait une préoccupation omniprésente. Dans cette atmosphère d’anxiété et d’incertitude palpable, les Américains cherchaient des moyens de faire face à la terrifiante réalité de l’ère nucléaire.

C’est à cette époque que l’idée de peindre les maisons en blanc a gagné une popularité considérable. Le choix du blanc n’était pas arbitraire, il était enraciné dans une série de croyances et de considérations pratiques qui trouvaient un écho auprès d’une population aspirant désespérément à la sécurité. À l’époque, on pensait que la peinture blanche pouvait potentiellement dévier une partie du rayonnement thermique généré par une explosion atomique, offrant ainsi un bouclier modeste mais vital contre les effets catastrophiques d’une détonation nucléaire.

De plus, on pensait que la peinture blanche améliorerait la visibilité en cas d’attaque nucléaire, facilitant ainsi les efforts de sauvetage et de récupération. Pour démontrer l’efficacité de cette méthode, des vidéos pédagogiques sur le sujet ont même été montrées à la population à l’époque. Dans les faits, il faut savoir que peindre sa maison en blanc ne sert à rien contre les retombées des bombes atomiques.

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: IFL Science

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