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Un simple test sanguin signale l’imminence d’une crise cardiaque

Les chercheurs ont découvert que les niveaux de certaines protéines et métabolites étaient systématiquement plus élevés dans les mois précédant sa survenue

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— Africa Studio / Shutterstock.com

Des chercheurs suédois ont identifié des marqueurs sanguins clefs de l’imminence d’une crise cardiaque, pouvant être décelés dans le cadre d’un suivi médical standard.

Des niveaux de protéines et de métabolites révélateurs

Publiée dans la revue Nature Cardiovascular Research, la nouvelle étude menée par Johan Sundström et ses collègues de l’université d’Uppsala a impliqué les échantillons sanguins de près de 170 000 sujets appartenant à six groupes de population européens différents.

Alors qu’aucun d’entre eux n’avait été victime d’une crise cardiaque auparavant, dans les six mois ayant suivi, 420 d’entre eux en ont eu une. Les auteurs de la nouvelle étude ont analysé la composition sanguine de ces derniers avant l’infarctus, qui a ensuite été comparée à celle de 1 598 personnes en bonne santé (sur les 169 053 échantillons initiaux), en veillant à ce que les six groupes soient équitablement représentés.

L’équipe suédoise a relevé des niveaux systématiquement plus élevés de 48 protéines et 43 métabolites dans le sang des personnes sur le point d’avoir une crise cardiaque, qui, combinés à des facteurs tels que l’âge, le sexe et la pression artérielle systolique, permettaient de prédire efficacement sa survenue.

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— PaeGAG / Shutterstock.com

Une analyse classique

S’il avait été précédemment démontré que l’analyse classique d’un échantillon sanguin pouvait indiquer le risque qu’un individu souffre un jour d’une crise cardiaque, la nouvelle approche constitue un indicateur fiable de son imminence.

Selon l’équipe, de telles informations peuvent également être obtenues dans le cadre d’un suivi standard. « Nous espérons que cela incitera les patients à suivre leur traitement préventif ou à faire évoluer leur mode de vie, en arrêtant par exemple de fumer », conclut Sundström.

Début 2022, des scientifiques britanniques avaient identifié des biomarqueurs sanguins permettant de détecter le cancer et de savoir si la maladie s’était propagée chez les personnes présentant des symptômes non spécifiques.

Par Yann Contegat, le

Source: New Atlas

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