Comme chaque année, la fin d’octobre est marquée par la fête d’halloween et c’est à cette période que l’on trouve dans nos salles obscures LE film d’épouvante à ne pas louper. Enième suite du film mythique « Halloween : La Nuit des masques », Halloween (2018) nous plonge dans l’histoire de Laurie Strode, étroitement liée, à celle de Michael Myers 40 ans après les événements de l’opus original. Aux États-Unis, ce nouveau film bat des records au box-office, voici 3 bonnes raisons d’aller le voir. 

Un retour aux origines et une suite directe

Le tout premier opus avait marqué les esprits et fut un succès commercial, l’un des films à petit budget les plus rentables de l’histoire du cinéma, et sera la rampe de lancement de nombreux films du même genre, on doit la franchise Vendredi 13 à ce film notamment. Le concept de départ est simple : on raconte l’histoire d’un tueur de baby-sitters. John Carpenter alors à la réalisation du film, décide de placer l’histoire dans un univers à part et s’appuie sur la fête d’halloween comme genèse à son histoire.

Co-écrit avec sa petite amie de l’époque, Debra Hill, Carpenter recherche une intrigue où on ne peut pas tuer le mal. L’histoire originale prend place dans une ville avec un sombre secret, celle de Michael Myers. Alors enfant, qui tua sa soeur le soir d’halloween. Interné ensuite en psychiatrie, il finit par s’évader pour retourner chez lui, dans sa ville natale et recommencer ce qu’il a entrepris 15 ans auparavant et traque ainsi un groupe de jeunes filles.

Halloween (2018) reprend l’histoire là où celle du premier film se termine dans une nouvelle chronologie narrative. Vous pouvez d’ores et déjà oublier toutes les suites sorties jusqu’à maintenant. Cet épisode se démarque d’une première part par son histoire et sa place dans l’univers d’Halloween.

© Universal Pictures

 

John Carpenter et Jamie Lee Curtis aussi de retour

C’est en 2016 que nous apprenons la production du nouveau film de la franchise, sobrement appelé Halloween, elle voit le retour de John Carpenter en tant que producteur délégué mais aussi de Jamie Lee Curtis dans le rôle de Laurie Strode, rôle qu’elle avait déjà tenu 40 ans auparavant.

Ce nouvel épisode se veut fidèle à l’original, respectant au mieux la ligne directive de Carpenter et du premier film ; on ne peut pas tuer le mal. Avis aux nostalgiques et fans de la première heure.

 

Fidèle à l’oeuvre de Carpenter

Réalisé par David Gordon Green, ce dernier reprend l’essence même de la réalisation de Carpenter offrant là un héritier digne au premier film. La sensation du mal est bien présente, Green a su trouver la bonne formule entre les codes de Carpenter et sa touche personnelle. Les clins d’oeil au film de 78′ sont présents et même détournés, ils feront sourire les spectateurs de la première heure.

La réalisation est réussie et l’angoisse augmente tout au long du film. Bien ancrée dans notre époque, le film se démarque également par sa touche de féminisme. Laurie Strode mise en avant, apparait comme un femme débrouillarde, déterminée et qui n’hésitera pas à en découdre avec son ennemi de toujours.

© Universal Pictures
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