LE BOUILLON DE ONZE HEURES
Conçue à partir des fleurs, les préparations des apothicaires variaient selon les pathologies. L’ornithogale se diluait dans un bouillon impérativement consommé à heure fixe. Or, le remède engendrait des dégâts. Une heure après son absorption, quelques patients ne se réveillaient pas. Surnommée « Dame de onze heures » par ses détracteurs, la mauvaise réputation de la plante médicinale a survécu à la légende. Simple mythe, coïncidence ou fatalité, la piste de l’empoisonnement perdure.
COURIR LE GUILLEDOU Ça se dit encore un peu au Québec, surtout chez les vieux..
J’utilise toutes ces expressions.