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Au large des côtes de l’île Yonaguni, au Japon, repose une structure sous-marine qui défie l’explication. Découverte dans les années 1980, cette formation rocheuse, connue sous le nom de monument de Yonaguni, continue de susciter la curiosité et le débat parmi les scientifiques et les amateurs d’histoire ancienne.
Un site archéologique complexe
Situé à une profondeur de 25 mètres au large de la côte de l’île japonaise Yonaguni, se trouve le mystérieux monument submergé, découvert en 1987 par un plongeur local. Ces structures énigmatiques comprennent des formations architecturales complexes telles que des pyramides similaires à celles des Incas, des terrasses plates et des escaliers massifs.
Il est généralement admis qu’il a entre 10 000 et 16 000 ans, ce qui en ferait les plus anciennes ruines construites par l’Homme si d’autres preuves venaient étayer cette estimation. De toute évidence, le monument de Yonaguni n’était pas sous l’eau lorsqu’il a été construit. Si l’endroit se situe il y a au moins 10 000 ans, cela indique qu’il était complètement au-dessus du niveau de la mer. À cette époque, le niveau de la mer était inférieur de 40 mètres à celui d’aujourd’hui.
Masaaki Kimura, un professeur japonais, a étudié et cartographié le monument de Yonaguni au cours des 20 dernières années. Il pense que la plus grande structure est une pyramide à degrés. Sa hauteur est d’environ trente mètres, et sa base est presque de la même taille que la pyramide de Khéops. Le point le plus haut du monument se trouve à seulement cinq mètres au-dessous du niveau de la mer.
Les débats scientifiques
Depuis sa découverte, le monument est au centre d’un débat animé entre les géologues et les archéologues. Selon certains experts, il s’agit d’une formation naturelle. Cependant, les images du monument et les déclarations des chercheurs indiquent toutes deux qu’il y a beaucoup trop de preuves d’intervention humaine. L’installation de colonnes, de piliers, de plates-formes, de chaussées et de murs est une preuve suffisante de l’influence humaine. En revanche, son créateur et sa conception resteront probablement toujours un mystère.
De plus en plus d’images ont été diffusées par les chercheurs qui pensent que le complexe a été créé par l’Homme. Elles montrent à quel point les terrasses sous-marines ressemblent aux complexes de temples de haute montagne d’Amérique du Sud, en particulier les anciennes installations de Sacsayhuaman et Kenko, qui sont entièrement taillées dans les roches des Andes péruviennes.
Les scientifiques s’accordent à penser que la disparition du site pourrait être due à une catastrophe naturelle. De forts tremblements de terre et des tsunamis se produisent pratiquement tous les dix ans au Japon et dans les régions avoisinantes, qui sont généralement très sismiques. La région a été dévastée par un tsunami vers la fin du XVIIIe siècle. La possibilité que la région ait connu plusieurs tsunamis dans le passé est donc à la fois élevée et réelle.
Le lien mythologique avec le monument
Le monument de Yonaguni pourrait représenter le légendaire pays perdu de Mu. Le mythe du continent perdu de Mu a été popularisé pour la première fois par l’archéologue britannique Augustus Le Plongeon au XIXe siècle. Pour certains, il s’agissait d’un nouveau nom pour la légendaire Atlantide ; pour d’autres, il s’agissait d’un tout nouveau mystère.
En outre, les chercheurs ont proposé un certain nombre d’autres options. L’universitaire japonais Kimura a également émis l’hypothèse qu’il pourrait s’agir de Yamatai, la nation de la Chine ancienne disparue depuis longtemps.
Le monument submergé de Yonaguni, avec ses mystères et ses contradictions, demeure un témoignage des profondeurs de l’histoire humaine. Alors que les chercheurs continuent à débattre de son origine et de son rôle potentiel dans les civilisations anciennes, le monument continue de retenir l’attention du monde, invitant à une exploration plus approfondie de ses secrets enfouis sous les vagues du temps. Par ailleurs, voici 10 mystérieuses découvertes englouties sous les vagues.