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Voiture hydrogène ou électrique : laquelle est la plus respectueuse de l’environnement ?

Les solutions comme la voiture hydrogène et la voiture électrique face à la pollution des voitures diesel commencent déjà à avoir de l’élan. Toutefois la question reste maintenant de déterminer laquelle de la voiture hydrogène et de la voiture électrique convient le plus pour la conservation de l’environnement.

La voiture hydrogène

Comme leur nom l’indique, les voitures hydrogènes fonctionnent en consommant de l’hydrogène contenu dans des piles. Ces piles sont rechargeables. Quand leur réserve est épuisée, il faut les charger dans des stations-service spécialisées. Les voitures hydrogènes sont chargées avec des gaz ayant une pression de 700 ou 350 bars.

Les piles hydrogènes fonctionnent comme la plupart des batteries, avec les composantes habituelles : une cathode, une anode et un électrolyte. Pour produire de l’énergie, cette matière des piles est propulsée dans un catalyseur fait de platine. L’interaction entre le catalyseur et les molécules d’hydrogènes produit 2 ions et 2 électrons. Ces derniers sont utilisés par le moteur électrique comme source d’énergie. L’hydrogène, lui, se lie avec des molécules d’oxygènes et forme de l’eau à l’état de vapeur. Cette dernière sera ensuite évacuée vers l’extérieur.

Est-elle polluante ? 

Ces voitures présentent un grand avantage environnemental par le principe de fonctionnement de leur moteur. En effet, ces voitures, contrairement aux modèles à essence, ne produisent aucune sorte de molécules carbonées. Elles ne relâchent que de la vapeur d’eau dans son environnement immédiat. L’eau est aussi un gaz à effet de serre, mais son cycle dans l’atmosphère est trop court pour donner naissance à des dommages.

Les oxydes d’azote sont les seuls gaz potentiellement dangereux émis par les voitures hydrogènes. Cependant, la concentration des émissions de ces gaz par les voitures à hydrogène ne présente pas encore de risque pour les hommes et pour l’environnement actuellement.

© Wikimédia / Dr. Artur Braun

Bien que les voitures hydrogènes n’émettent pas de dioxyde de carbone, il serait faux de les qualifier de voitures qui ne polluent absolument pas. L’acte de pollution par ses voitures s’effectue pendant leur genèse et pour la fabrication de leur carburant.
Augmenter la proportion de voitures hydrogène dans le parc automobile du monde semble être une bonne solution pour préserver l’environnement. Cependant, la construction d’une voiture occasionne aussi beaucoup d’émissions de gaz à effet de serre. La pollution devra donc augmenter considérablement si on veut construire des millions de voitures de ce type.

Maintenant à propos du carburant, les émissions des voitures hydrogènes n’occasionnent peut-être pas le rejet de gaz néfastes dans l’atmosphère, mais la synthèse de l’hydrogène génère une grande quantité de gaz à effet de serre. En effet, la production de 1 kg de d’hydrogène correspond à l’émission de 10 kg de CO2. La pollution existe alors même en utilisant les voitures hydrogènes. En vérité, elle se retrouve seulement relocalisée.

La voiture électrique

La voiture électrique fonctionne en utilisant l’énergie de l’électricité contenue dans ses batteries. Ici, il n’y a plus besoin d’embrayage. Le courant dans la batterie de la voiture circule vers le moteur une fois que le conducteur appuie sur l’accélérateur. Il est ensuite converti en un courant alternatif pour permettre au moteur de fonctionner et à la voiture de rouler.

Conduire une voiture électrique ne ressemble vraiment en rien à conduire une voiture diesel. En effet, le modèle d’auto électrique ne possède pas de boite de vitesse. Du fait du fonctionnement de son moteur, la voiture électrique est considérée comme la voiture écologique parfaite. Comme elle n’émet aucune sorte de gaz, ce type de voiture ne participe évidemment pas à la détérioration de la couche d’ozone. Vu de cet angle, la voiture électrique semble être la réponse parfaite à la question « conduire sans polluer ».

Voiture électrique, pas tout à fait clean ?

Beaucoup ont pensé que « rien n’est parfait » ne s’appliquait pas à la voiture électrique. Cependant, ce n’est pas le cas. Si cette voiture est complètement « clean » en considérant ses émissions, la génération de l’électricité qu’elle consomme ne l’est pas. En effet, les centrales électriques contribuent considérablement à l’émission de gaz à effet de serre. Ce sont aussi de grands consommateurs énergétiques.

Comme les voitures hydrogènes et diesel, la construction des voitures électriques correspond aussi à une source d’émission de divers gaz à effet de serre.

Alors, voiture électrique ou à hydrogène pour être plus écologique ?

Contrairement à certaines idées reçues, la voiture à hydrogène dispose d’une motorisation électrique identique à celle de n’importe quelle voiture électrique.

La question est assez ardue, notamment car les deux types de voitures fonctionnent avec le même type de moteur. Elles sont toutes deux des solutions plus écologiques que la voiture diesel. C’est leur fabrication et la fabrication de leur carburant qui occasionnent des dégâts sur l’environnement. Il y a cependant un petit plus pour la voiture électrique. La production de l’hydrogène produit plus de dioxyde de carbone que la production de l’électricité. Les voitures hydrogènes émettent aussi de l’eau et une infime quantité d’oxyde de nitrate. La pollution est alors négligeable lors de la circulation d’une voiture hydrogène, mais elle existe.

En considérant tous les facteurs, la voiture électrique semble être plus écologique que la voiture à hydrogène. Maintenant, pour augmenter l’utilisation de la voiture électrique, il y a encore un grand travail dans la recherche de moyens plus économiques de produire assez d’électricité et de moyen plus efficace de la distribuer.

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  • Considérer que la production d’hydrogène ne peut se faire avec des hydrocarbures et qu’il faut générer du CO² … est une bêtise. Le gaz H² peut être obtenu par plein d’autres procédés moins voire pas du tout polluants (électrolyse de l’eau par des énergies renouvelables, réactions chimiques de niveau terminal etc …
    La grosse valeur ajoutée de l’H² c’est qu’on est plus dépendant des pays de l’OPEP.

    Maintenant, le V.E. : utiliser une batterie comme réserve d’énergie est idiot car on sait ce que donne les cycles de charge/décharge des téléphones … au bout d’un an ou 2, ça ne prend plus la charge et le recyclage consiste à détruire la batterie pour récupérer qu’un faible pourcentage de ses composants.

    • c un faux problème car avec l’électrique ils peuvent gagner de l’argent alors qu’avec le hho pas de pollution et pas de gains sur les véhicules et les batteries etc etc. en plus le kwa produit pollue un max.

    • Exact !
      Certes il faut peut être un peu plus d’énergie électrique pour produire de l’hydrogène, chose qu’on ne fait pas avec l’électrique étant donné que l’électricité est utilisée directement pour faire avancer la voiture, mais il ne faut pas oublier qu’une pile à combustible nécessite bien moins de lithium et de cobalt qu’une batterie électrique qui stock l’énergie…. !

      Ne pas oublier également le froid ! Une batterie Tesla à -20°C ne pourra pas parcourir autant de km qu’une batterie à +20°, vu que le froid paralyse la batterie….

      Or, l’hydrogène stocké à 700 bar, certes ne perd quasiment rien à des températures de -50°c (testé par Hyundai).

      Et pour ceux qui diront que l’électrique c’est mieux parce qu’on peut charger « à la maison » et donc plus besoin de faire le détour par la station essence, ce n’est pas un argument plausible car au final à chaque fois que vous rentrez chez vous vous allez systématiquement brancher votre voiture au courant et donc recharger « pour rien » votre batterie et puiser de l’électricité pour rien…
      Alors qu’avec un hydrogène, comme pour l’essence, vous faite le plein une fois et vous irez à la station de recharge une fois seulement quand la bombonne sera dans la réserve…

      D’autre part, si la voiture électrique « citadine » peut être pratique pour ceux qui font Maison – Travail / Travail – Maison, c’est cool pour une villa, mais imaginer installer 50 bornes pour tous les appartements ……

      Ou encore, sur les aires d’autoroute, aujourd’hui seulement quelques bornes sont disponibles et une voiture électrique met entre 45 et 2h30 de temps de recharge pour déservir 10% de véhicules….. Mais à une échelle mondiale, pour déservir tous les véhicules dans le futur, je vous laisse calculer le nombre de bornes il faudra ….
      Certes dans une station d’essence vous faite la file d’attente mais à coup de 3-5minutes par voiture, contre 2 à 3h pour une voiture électrique….

      Il ne faut pas regarder que LA CONSOMMATION mais l’ENTER des coups énergétique et des composants fossiles, proportionnellement à la distance parcourue possible avant de tirer un bilan final !

  • D’accord avec @TNZ, il faut tout considérer : la mise en place de la chaine de production, la production en elle-même, la pollution d’usage, les pollutions de fin de vie des éléments, le pourcentage de recyclage.

  • Bonjour à tous,
    Je suis d’accord avec TNZ sur la production de H², mais je suis persuadé que n’y aura pas d’avancée vu qu’il y a peu de ‘money’ à faire que ce soit au niveau des bénéfices des multinationnales ou de la taxation des états… Donc pourquoi investiraient-ils pour perdre des gains ?
    Par contre, j’ajoute un peu d’H²O au vin (même beaucoup après relecture :)) sur son commentaire sur la durée de vie des batteries et le recyclage de celles-ci: l’obsolescence programmée des téléphones est démontrée et les scandales qui montent grâce aux divers procès dans le monde, le prouvent. La technologie des batteries de téléphones, n’est pas ‘forcément’ la cause de cette obsolescence rapide des smartphones mais une volonté des entreprises de maintenir la consommation de ceux-ci à un niveau élevée…
    La politique appliquée aux batteries automobiles et totalement inversée de celle des téléphones. En effet, les constructeurs les garantissent sur des longues années (5/7/10 ans) et les algorithmes de recharge le prennent en compte: les VE n’utilisent jamais la pleine puissance des bornes de recharges rapides sur tout le temps de recharge… Dans ce marché, on cherche plutôt à les préserver au maximum… L’expérience du VE est déjà proche de 10 ans : la 1ère commercialisation de la Leaf est de décembre 2010, et elles roulent toujours… avec leurs 1ères batteries… Même si elles font moins de bornes qu’à leurs débuts, elles ont encore gardé près de 80% de leurs capacités initiales. On peut donc considérer que la durée de vie de celles-ci dépasse donc les 10 ans… Pour moi, comparer la durée de vie des batterie des VE (Véhicule Electrique) avec celle des smartphones donnent un résultat totalement opposé.
    Il y a aussi une réflexion manquante à beaucoup articles. Elle est résumée par les technologies V2G (Vehicule To Grid), V2H (Vehicule To Home) et V2B (Vehicule To Building) : procédés intelligents qui consiste à stocker de l’énergie dans les batteries des voitures au moment des creux de consommation et d’en redistribuer au réseau au moment des pics de consommation… (petit rappel : la batterie est la seule technologie qui permet de stocker de l’électricité…)
    … Les constructeurs vont même plus loin avec ce système en recyclant leurs batteries des voitures électrique pour en faire des accumulateurs d’énergie domestique. Nissan pour ne citer qu’elle (et son ‘xStorage’), a déjà démontré que l’on pouvait électriser un stade avec 148 batteries recyclée…
    La problématique d’augmenter la production d’électricité serait donc atténué par ces techno de V2G/V2H/V2B, vu qu’elles permettent de stocker l’électricité pour une meilleure redistribution pendant les pics de consommation ou les pics de sous-production des systèmes d’énergies propres (solaires, éoliens). D’ailleurs, chez nous en France, où une grande partie de la production électrique est assurée par les centrales nucléaires qui sont débranchées du réseau pendant ces creux de consommation… si ces systèmes de stockage étaient répandus, on n’aurait pas besoin de chercher à produire plus… même en considérant un remplacement complet du parc automobile par des VE…
    Je ne dis pas que le recyclage est tout blanc. Il y a encore beaucoup de progrès à faire. Mais ce marché est en pleine ébullition et que les lignes changent constamment. Dans 10 ans, au moment de recycler les batteries actuelles, les procédés de recyclage se seront encore améliorés, il y aura de nouvelles technologies de batteries plus vertueuses (exemple des recherche sur les batteries sèches) et les utilisations en 2ème vie seront multipliées aussi…
    A ce jour pour moi, la problématique de la pollution des VE se situe surtout au niveau de l’extraction des minerais nécessaire à celles-ci et les enjeux géo-politiques ne permettent non plus de progresser sur le sujet…
    Donc, sur le match H² vs VE, tant que les investissements pour produire du H² sont utilisés pour se faire de l’argent (ce qui entraîne cette hérésie de production via hydrocarbures pour faire des voitures propres !), le vainqueur est bien le VE…
    Cdt.

  • Pour compléter les commentaires de @TNZ, les batteries lithium-ion sont composées de produits chimiques qui engendrent différents types de pollution durant leur confection. De plus, leur recyclage n’est pas de 100%, ce qui implique des déchets supplémentaires …

  • Alors là j’hallucine, vous oubliez tout simplement de parler de la conception des batteries qui est un véritable désastre écologique et éthique, quand on sait que ce sont des enfants qui récupèrent les métaux précieux dans des mines à ciel ouvert ou l’on a oublié de penser à l’environnement…