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Contre le fléau des violences conjugales, l’État va financer 1 000 nouvelles places d’hébergement

L'année dernière, 146 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint

— fizkes / Shutterstock.com

Dans le cadre de la lutte contre les violences conjugales, Jean Castex, le Premier ministre français, a annoncé le mercredi 2 septembre que 1 000 places d’hébergement supplémentaires vont être mises en place. Une bonne nouvelle pour les femmes, mais aussi les enfants, victimes. 

Je vous annonce que nous allons débloquer une enveloppe pour financer 1 000 places supplémentaires” afin de lutter contre les violences conjugales, a rapporté le 2 septembre dernier Jean Castex, Premier ministre, à l’occasion d’une visite à la Maison des femmes de Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis. Élisabeth Moreno, ministre déléguée chargée de l’Égalité femmes-hommes, a ajouté que “cela nous amène à 6 500 places pour ces femmes et ces enfants”.

Alors que 1 000 places supplémentaires avaient déjà été promises en 2019, nombreuses sont les associations à se demander ce qu’elles sont devenues. Face à cela, Élisabeth Moreno a précisé qu’elles “ont bien été créées. Et je vais tout mettre en œuvre pour que les 1 000 autres le soient et que l’on s’assure que la cartographie de ces nouveaux hébergements soit équitable, que l’on soit dans les zones rurales, urbaines ou en outre-mer.”

Par ailleurs, les sénateurs Arnaud Bazin (LR) et Éric Bocquet (PCF) ont émis une critique concernant le financement de ce projet qui annonce un coût moyen de 25 euros par jour et par place, alors qu’il “nécessiterait une dépense de 40 à 50 euros”. “Vingt-cinq euros, je n’ai pas l’intention de m’arrêter à cela. Nous sommes en train de travailler sur ce sujet. Il ne s’agit pas d’héberger les femmes dans n’importe quelles conditions”, a répondu Élisabeth Moreno.

Enfin, la ministre déléguée a ajouté que quinze centres de prise en charge des auteurs de violences conjugales supplémentaires seraient ouverts en 2020, puis quinze autres en 2021. “Il faut que les victimes sortent de l’ombre. Il faut dire aux femmes : ne restez pas dans cette situation, venez vers nous, venez vers le service public déposer plainte ; nous allons aussi nous occuper de vous”, a insisté Jean Castex. 

Par Cécile Breton, le

Source: Le Monde

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  • foutage de gueule, occupez vous plutôt de la justice,des juges etc… car les multirécidivistes sont partout, « elle avait porté plaintes 7 fois, 8 fois, 9 fois… et elle est morte sous les coups de son conjoint » voilà ce qu’on lit dans les journaux