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Une étude révèle un facteur inattendu pour vivre plus longtemps, et ce n’est pas dans l’alimentation

Et si le secret d’une bonne santé ne se trouvait pas seulement dans l’assiette et le sport

Un groupe d'amis
— Ground Picture / Shutterstock.com

Il y a de nombreux facteurs à prendre en compte lorsqu’il s’agit de déterminer la santé future d’une personne, que cela soit sa génétique, son alimentation ou de nombreux autres aspects de son environnement. En fait, une étude a montré que même les personnes qui nous entourent au quotidien ont une influence sur notre santé à l’avenir.

Avoir une vie sociale saine permet de ralentir le vieillissement

Une nouvelle étude réalisée par les chercheurs de l’université Cornell a montré que l’un des facteurs les plus surprenants influençant le vieillissement est la vie sociale. En effet, d’après les résultats de l’étude publiée dans la revue Brain, Behavior and Immunity – Health, il s’avère que rester connecté aux autres pourrait ralentir le vieillissement. Pour aboutir à cette étonnante conclusion, les chercheurs ont analysé les données récoltées auprès de plus de 2 100 personnes ayant participé à une étude intitulée « Midlife in the United States ».

Les scientifiques se sont particulièrement focalisés sur les horloges épigénétiques du corps ; c’est-à-dire des marqueurs moléculaires qui permettent d’estimer la vitesse de vieillissement. Parmi ces horloges figuraient notamment DunedinPACE et GrimAge, des marqueurs sur l’ADN qui figurent parmi les meilleurs prédicteurs de risque de maladie et de la durée de vie. Les résultats des analyses ont montré que les personnes bénéficiant d’un « avantage social cumulatif » plus important présentaient un vieillissement biologique plus lent et des niveaux réduits d’inflammation chronique.

Quel lien entre le vieillissement et les liens sociaux ?

Plus précisément, il a été constaté que les adultes disposant de réseaux sociaux plus forts et plus durables présentaient des profils significativement plus jeunes sur les deux horloges épigénétiques étudiées. Les chercheurs ont précisé qu’un avantage social cumulatif est une mesure qui permet essentiellement d’évaluer le niveau de connexion et de soutien social d’une personne. Une telle mesure est très importante dans la mesure où auparavant, même si d’autres études ont effectivement monté que les relations sociales ont une influence sur le vieillissement, ces recherches ne s’intéressaient qu’à des facteurs isolés.

Dans ce cas-ci, cette mesure prend en compte un ensemble de facteurs plus large, mais aussi et surtout de la profondeur et de l’étendue des liens sociaux tout au long de la vie. Pour évaluer cet avantage, les chercheurs ont examiné quatre aspects clés des relations sociales tout au long de la vie. Le premier étant la chaleur et le soutien reçus des parents pendant l’enfance. Le second, le sentiment d’appartenance à une communauté et à un quartier. Le troisième, l’engagement dans des communautés religieuses ou confessionnelles. Et le quatrième, le soutien affectif continu des amis et de la famille.

Quant à savoir la nature du lien entre la qualité des liens sociaux et les avantages sanitaires tout au long du processus de vieillissement, l’étude n’a malheureusement pas permis de la déterminer. Les chercheurs ont tout de même émis une hypothèse sur le sujet. Ils ont suggéré que cela devait être lié au fait qu’un avantage social durable se reflète dans les principaux systèmes de régulation liés au vieillissement, notamment les voies épigénétiques, inflammatoires et neuroendocrines. Ils ont en effet constaté qu’un avantage social plus élevé était lié à des taux plus faibles d’interleukine-6, une molécule qui favorise l’inflammation. Par ailleurs, le cannabis pourrait inverser le vieillissement cérébral et renforcer les capacités mentales.

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: Science Alert

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