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La NASA vient de recevoir une vidéo de chat depuis l’espace lointain

Une prouesse ouvrant la voie à des communications longue distance haut débit lors de futures missions lointaines

chat espace
— Vadim Sadovski / Shutterstock.com

Le partage de vidéos de chats vient d’entrer dans une nouvelle ère. Alors qu’elle se trouvait à 31 millions de kilomètres de la Terre, une sonde spatiale a transmis un court clip haute définition de l’un de ces adorables félins à une installation située en Californie.

Une nouvelle démonstration du potentiel des communications laser

Si la NASA a accompli de véritables prouesses au cours des six dernières décennies, son système de communication spatial longue distance, basé sur des signaux radio, se révèle étonnamment archaïque. Afin de permettre la transmission rapide de données massives lors de futures missions lointaines habitées, l’Agence spatiale américaine s’est tournée vers la technologie laser, promettant des débits 10 à 100 fois plus élevés.

Impliquant la sonde Psyché, qui se dirige actuellement vers la ceinture d’astéroïdes située entre les orbites de Mars et de Jupiter, le programme Deep Space Optical Communications vise spécifiquement à tester ce type de communication sur des distances écrasantes.

Quelques semaines seulement après celle d’un message laser projeté sur 16 millions de kilomètres, le centre de contrôle de mission du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de Pasadena, en Californie, a annoncé la réception d’une vidéo en ultra-haute définition de 15 secondes, mettant en scène un chat nommé Taters.

Selon les responsables du programme, le téléchargement de la séquence depuis l’espace lointain n’a pris que 101 secondes, correspondant à un débit d’environ 267 mégabits par seconde, bien supérieur à ceux obtenus en novembre dernier (entre 62 et 100 mb/s).

Un débit supérieur à celui de la plupart des connexions haut débit domestiques

« Malgré la transmission à des millions de kilomètres de distance, la sonde a pu envoyer la vidéo plus rapidement que la plupart des connexions Internet haut débit », s’est réjoui Ryan Rogalin, du JPL.

Jusqu’à présent, les tests réalisés dans le cadre du programme Deep Space Optical Communications, lancé en novembre dernier, ont permis de télécharger 1,3 térabit de données, contre 1,2 térabit pendant l’ensemble de la mission Magellan (1989 à 1994), qui visait à cartographier Vénus.

« L’augmentation de notre bande passante est essentielle pour atteindre nos futurs objectifs d’exploration et scientifiques », a ajouté Pam Melroy, administratrice adjointe de la NASA.

Par Yann Contegat, le

Source: New Atlas

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