Bien que le vapotage soit une meilleure alternative au tabagisme, les cigarettes électroniques ne sont pas pour autant un choix sain et sans danger. En effet, le vapotage comprend également des risques pour la santé, notamment la présence de plomb et d’uranium dans la vapeur dégagée par ces appareils électroniques.
Est-ce que le vapotage est réellement une bonne idée ?
En raison des quelque 7 000 substances chimiques contenues dans sa fumée, la cigarette est largement considérée comme un fléau pour la santé de ceux qui fument, mais aussi des gens victimes de tabagisme passif. Conscientes de ce problème, de nombreuses personnes essaient d’arrêter de fumer et choisissent comme alternative la cigarette électronique. Contenant beaucoup moins de produits néfastes que les cigarettes traditionnelles, le vapotage attire de plus en plus de fumeurs.
Cependant, le vapotage n’attire pas uniquement les anciens fumeurs de cigarettes, mais aussi de nombreux amateurs de ce concept. La vape attire notamment les jeunes, ces derniers jugeant qu’il s’agit de quelque chose à moindre risque. Mais il faut comprendre que ce risque est bien réel et qu’il est plus important qu’on ne le pense. Le risque le plus fréquemment évoqué concerne la présence de nicotine dans les cigarettes électroniques. Cela peut entraîner une accoutumance et une dépendance physique au vapotage sur le long terme.
Mais la nicotine n’est pas l’unique substance nocive contenue dans les aérosols des cigarettes électroniques. En effet, le liquide qui permet de générer la fumée de la vape contient également des arômes et des solvants potentiellement dangereux pour la santé. Pire encore, de récentes études ont montré que les e-cigarettes contiennent également du plomb et de l’uranium. C’est notamment ce qu’a montré une recherche menée par des chercheurs de l’université du Nebraska.
Des métaux lourds dangereux dans les e-cigarettes ?
En effet, d’après les résultats de l’étude publiée dans la revue Tobacco Control, les personnes qui vapotent régulièrement ont 30 % plus de plomb et 50 % plus d’uranium dans leur urine que celles qui ne vapotent qu’occasionnellement. Notons que cette étude s’est concentrée sur des adolescents âgés de 13 à 17 ans. Ceux qui avaient une quantité nettement plus importante de plomb et d’uranium dans leur urine ont déclaré avoir utilisé leur e-cigarette au moins huit fois par jour.
Par ailleurs, les chercheurs ont également constaté que ceux qui utilisaient des vapes à la saveur sucrée présentaient des biomarqueurs d’uranium plus élevés par rapport à ceux qui fument des vapes mentholées. « L’augmentation des biomarqueurs d’uranium trouvés dans la catégorie des saveurs sucrées est particulièrement préoccupante, car les produits de cigarette électronique aromatisés aux bonbons représentent une proportion substantielle des vapoteurs adolescents », ont notamment prévenu les chercheurs.
Notons que ce n’est pas la première fois qu’un lien est établi entre le vapotage et l’accumulation de métaux toxiques dans le sang, ce qui est particulièrement préoccupant. C’est d’autant plus inquiétant dans la mesure où les sujets de cette étude – ainsi que d’autres sur le thème du vapotage – sont vraiment très jeunes. Cela montre le peu de méfiance que l’on éprouve à l’égard de cette pratique, alors que les dangers qu’elle représente sont importants. Ces résultats soulignent également l’importance de mener des études plus approfondies sur les cigarettes électroniques et les métaux lourds qu’elles semblent contenir. Par ailleurs, de nouvelles recherches révèlent les effets insoupçonnés du vapotage sur la santé cardiovasculaire.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: Science Alert
Étiquettes: vapotage
Catégories: Santé, Actualités
Si les gens veulent mourir, laissez les faire on est trop nombreux sur terre, chacun est conscient des dangers aujourd’hui, c’est pas comme il y a 100 ans.