L’apparition du variant Omicron est encore très récente et les informations à son sujet sont encore minces. L’une des principales questions que l’on se pose concernant ce variant est de savoir si les vaccins actuellement disponibles sont efficaces pour le contrer. Selon une étude, la protection offerte par le vaccin de Pfizer est limitée, mais existante.
Une diminution significative de la protection offerte par deux doses de vaccin Pfizer
Depuis quelques semaines, le variant Omicron est au cœur de toutes les conversations à mesure que le virus se propage à toute vitesse dans le monde entier. L’apparition du variant étant encore très récente, il y a peu de choses que l’on sait à son sujet. On sait tout de même qu’il partage certaines de ses mutations avec le variant Delta – son prédécesseur qui s’est avéré particulièrement virulent et contagieux – en plus d’autres mutations que l’on n’a jamais vues auparavant. Face à ces paramètres inquiétants, les scientifiques ont craint que le variant fut encore plus dangereux et plus transmissible que le variant Delta.
Si des études préliminaires ont constaté que le virus est effectivement plus contagieux, mais moins virulent, l’autre préoccupation des chercheurs concerne l’efficacité des vaccins contre le variant Omicron. Pour avoir plus d’éclaircissements à ce sujet, les responsables sanitaires ainsi que les sociétés pharmaceutiques ayant créé les vaccins ont commencé des recherches pour savoir quels sont les risques d’être infecté si l’on est déjà vacciné. Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Africa Health Research Institute, une importante baisse d’efficacité a été observée pour le vaccin de Pfizer/BioNTech.
Après analyse d’échantillons de sang de 12 patients ayant reçu deux doses de ce vaccin – dont 6 ont déjà été infectés par le Covid-19 –, il a été constaté une baisse d’environ 40 fois des niveaux d’anticorps neutralisants après une exposition à des échantillons du variant Omicron. Si cela semble inquiétant, les chercheurs sont optimistes, car cela signifie également que ce nouveau variant n’a pas complètement échappé à la protection vaccinale. Autrement dit, une dose de rappel pourrait améliorer cette protection. « Un bon rappel réduirait probablement vos risques d’infection, en particulier une infection grave conduisant à une maladie plus grave », a ainsi déclaré Alex Sigal, chercheur principal, selon un rapport de Bloomberg.
Une troisième dose recommandée
Notons que les chercheurs sud-africains ne sont pas les seuls à avoir abouti à cette conclusion. Une étude réalisée en Allemagne a également indiqué qu’une troisième dose devrait partiellement rendre aux vaccins leur efficacité contre le variant Omicron, a rapporté NPR. De son côté, Pfizer a officiellement déclaré qu’après une dose de rappel – après les deux premières doses initiales – son vaccin était parfaitement capable de neutraliser le nouveau variant. Des recherches préliminaires réalisées par le laboratoire pharmaceutique ont en effet montré qu’une baisse de 25 fois des effets neutralisants était observée avec seulement deux doses du vaccin, et une troisième dose était ainsi nécessaire contre le variant Omicron.
« Bien que deux doses du vaccin puissent encore offrir une protection contre une maladie grave causée par la souche Omicron, il ressort clairement de ces données préliminaires que la protection est améliorée avec une troisième dose de notre vaccin », a expliqué Albert Bourla, président-directeur général de Pfizer, dans un communiqué. Il a aussi affirmé qu’assurer le déploiement d’une campagne de vaccination pour une troisième dose reste le meilleur moyen pour lutter contre la pandémie. Par ailleurs, l’entreprise a également réaffirmé son intention de continuer ses recherches pour évaluer l’efficacité réelle de son vaccin contre le variant Omicron et les autres souches du virus.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: Science Alert
Étiquettes: coronavirus, covid-19, pfizer, variant omicron
Catégories: Actualités, Santé
Après deux injections de ce vaccin , dans les deux semaines suivantes , j’ai développé de l’exéma qui s’est étendu sur tout le corps .Je ne ferai pas cette troisième injection qui est recommandée , sans certification , de la part d’un médecin , d’une non aggravation de cet exéma . J’étais en très bonne santé , et aujourd’hui ma vie est devenue une démangeaison permanente.
Où est l’étude dont vous parlez si bien?