Nombreuses sont les femmes à attendre impatiemment une égalité contraceptive : entendez ici un partage total des responsabilités liées à la contraception et donc, son application aux hommes. Si les recherches sur le sujet vont bon train, les résultats étaient jusque-là assez décevants mais aujourd’hui, c’est un vaccin contraceptif qui fait parler de lui.

Le journal anglais The Telegraph a partagé, ce 27 octobre, une information qui devrait en réjouir plus d’un. En effet, le site a révélé des avancées épatantes concernant la création d’un vaccin contraceptif pour homme. Ce n’est pas la première fois que de telles recherches font les gros titres des journaux : début 2016, une pilule destinée aux hommes avait déjà placé le partage de cette responsabilité au cœur de l’information. Si son efficacité a été prouvée, ses effets secondaires, en revanche, l’ont mise sur la touche.

pillule-contraceptive

Publiés sur The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, les résultats des tests du vaccin sont prometteurs. Il s’agit en fait d’une piqûre d’hormones qui met en veille le système reproductif de l’homme en réduisant le nombre de spermatozoïdes. Après les tests, le vaccin s’est révélé efficace à 96% soit à peu près autant que les contraceptifs féminins.

Injecté tous les deux mois, le vaccin a été testé sur 350 hommes en couple qui veillaient à éviter que leurs compagnes tombent enceintes. Composé d’un progestatif long terme, de testostérone et de l’hormone des femmes enceintes, présent dans la pilule, le vaccin a fait ses preuves : 275 sujets ont atteint la phase d’efficacité du test.

vaccin

Malheureusement, les chercheurs ont aussi rencontré des difficultés lors des phases de test : 4 femmes sont tombées enceintes, ce qui correspond à peu près au seuil d’erreur de la pilule (rappelons que les tests étaient effectués sur 575 personnes). 20 hommes ont abandonné les essais car ils ressentaient des effets secondaires comme de l’acné, une augmentation de la libido et des phases de déprime. Des effets secondaires recensés au nombre de 1 491 dont 39% n’étaient en rien liés aux injections.

Malgré tout, 75% des participants seraient prêts à suivre régulièrement le traitement par injection et pour cause : mis à part les cas les plus graves, les effets secondaires sont semblables, voir très proches, à ceux ressentis par les femmes lors de l’utilisation de leurs contraceptifs.

S’abonner
Notifier de
guest

0 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments