Écologiques, ces chaussures de sport « made in France » sont conçues à partir de laine recyclée et aucun colorant chimique n’est utilisé durant leur fabrication. Une initiative « à très faible impact environnemental » particulièrement louable à une époque ou surconsommation et mondialisation impactent directement notre planète.

 

Une basket française 100 % laine recyclée

Baptisé Ubac en référence au versant le moins ensoleillé d’une montagne, sur lequel la présence humaine est généralement plus faible, ce modèle de chaussures de sport est fabriqué en France et conçu à partir de laine 100 % recyclée. Derrière cet ambitieux projet, on retrouve un couple de jeunes entrepreneurs français, désireux de proposer une vision différente de l’économie du textile et de ses différents circuits, qui symbolise à l’heure actuelle les dérives de la mondialisation et du « low-cost ».

Grâce à leur modèle de baskets écolos au look singulier, à la fois léger et confortable, Mathilde et Simon espèrent se faire rapidement une place dans le secteur en répondant à la demande des consommateurs engagés, qui recherchent des produits respectueux de l’environnement. Comme le précise l’entrepreneuse : « L’offre sur le marché est encore assez restreinte pour ce type d’articles ».

 

 
 
 
 
 
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Recyclage et circuit-court

La production des chaussures Ubac s’inscrit dans une démarche écologique mêlant recyclage et circuit court. La laine 100 % recyclée qui les compose est fabriquée dans une filature du Tarn à partir de vieux habits déposés dans des bornes relais (qui sont détricotés et retissés pour créer de nouveaux vêtements et chaussures), et leurs lacets sont conçus à partir de polyester recyclé. Ainsi, grâce à la réutilisation de matériaux usagers, le bilan carbone de ces chaussures de sport se trouve largement réduit.

Seule petite ombre au tableau, la semelle des chaussures Ubac, qui est pour l’instant produite au Portugal puis envoyée dans l’usine du Maine-et-Loire où à lieu l’assemblage final. Il s’agit de l’un des principaux enjeux de la campagne de financement participatif lancée par les deux entrepreneurs, qui devrait leur permettre de proposer une alternative plus écolo d’ici septembre 2019 et également d’élargir leur gamme de produits.

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