Une équipe de chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH) a développé une technologie permettant de transférer des données à l’aide de notes de musique utilisant des fréquences imperceptibles pour l’oreille humaine, mais facilement interprétables par un smartphone. Découverte.
Transférer des données grâce aux ondes sonores
À la différence des technologies de communication sans fil courantes, comme le Bluetooth, qui utilisent des ondes radio afin de transférer des données entre différents appareils, ce nouveau procédé privilégie les ondes sonores. Chaque smartphone intégrant par défaut un microphone capable de capter les données audio d’un morceau de musique, le décodage et la transmission des données deviendrait possible en téléchargeant simplement une application renfermant le fameux algorithme développé par les chercheurs de l’ETH Zurich. Si le transfert de données par ondes sonores est testé depuis une dizaine d’années, cette nouvelle méthode permet d’intégrer les données dans la musique sans affecter le plaisir d’écoute.
Les scientifiques ont utilisé des notes disposant de fréquences très hautes (celles-ci se révèlent si élevées qu’elles sont quasi imperceptibles pour l’oreille humaine) afin d’indiquer à l’algorithme de l’application où aller chercher les données. Ils ont ensuite ajouté des notes légèrement plus hautes et plus basses sur les fréquences dominantes de l’œuvre musicale, chargées de « transporter » les données. Selon Manuel Eichelberger, doctorant de l’ETH : « Lorsque nous entendons une note forte, nous ne remarquons pas celles possédant une fréquence légèrement supérieure ou inférieure. Ce qui signifie que nous pouvons utiliser les notes dominantes d’un morceau de musique pour masquer le transfert de données acoustiques. »
40 % des participants étaient incapables d’identifier les modifications appliquées aux morceaux
Grâce à cette technologie innovante, les chercheurs helvètes ont pu atteindre un taux de transfert de 400 bits par seconde, tout en préservant la musique source. Les morceaux possédant beaucoup de fréquences dominantes semblent être les plus indiqués : « The Show Must Go On » de Queen et « And The Cradle Will Rock » de Van Halen ont tous deux obtenu de bons résultats lors d’un test d’écoute où l’on demandait aux participants de faire la différence entre version originale et modifiée par les scientifiques. Plus de 40 % des participants ont été incapables d’identifier les modifications, ce qui représente un score très encourageant, étant donné qu’on leur demandait de chercher activement les sons suspects.
L’équipe de l’ETH Zurich a précisé que le taux de transfert des données serait probablement plus proche de 200 bits par seconde, car une certaine répétition des données est nécessaire afin d’assurer la précision et la qualité des informations transmises. Compte tenu du compromis entre le taux de transfert, la qualité des données et la qualité de la musique, cette technologie fonctionne mieux pour les données courtes et simples, comme les mots de passe Wi-Fi. Le marketing de proximité représente également une autre industrie où le partage de données se ferait par le biais d’ondes musicales. D’après les chercheurs, les lieux diffusant de la musique de fond et concentrant des utilisateurs de smartphones présentent des possibilités infinies.
Ainsi, vous pourriez un jour être amené à recevoir des promotions spéciales ou des informations sur les produits par le biais de la musique diffusée par les haut-parleurs du centre commercial dans lequel vous effectuez vos achats.
Par Yann Contegat, le
Source: Curiosity
Étiquettes: musique, smartphone, donnees, ondes-sonores, transfert
Catégories: Actualités, Technologie
Plus de 40 % des participants ont été incapables d’identifier les modifications, ce qui représente un score très encourageant, étant donné qu’on leur demandait de chercher activement les sons suspects.
Fallait pas demandé à des personnes qui ont des problèmes d’audition.
Moie je n’aurai pas fait la différence vu que je n’entend plus les aigus mais mon épouse qui à une très bonne audition aurait fait la différence.
Et allez, on nous les brisait déjà avec du soit-disant mp3 qui devait soit-disant disparaitre, mp3 qui enlève pas mal de dynamisme mais on ne l’entend soit-disant pas (je suis sur que dans vos amis vous en avez au moins un qui télécharge sa musique sur youtube, reconvertion de convertion dans 90% des cas). Admettons que ça se fasse encore si cette technologie sort, ça va être quoi après, du coup ? Réencodage d’une reconvertion d’une convertion d’un encodage originale ? Youpi ! Et perso, j’entend les hautes fréquences des anti-moustique, ça m’empêche de dormir quand c’est en route. SI j’entend ça, j’entendrais probablement leur fréquences.
Qui fait un copié collé d’articles dailygeekshow ou wikistrike ? Ça n’a aucun intérêt bande d’amateurs