La toile d’araignée est l’une des matières les plus fascinantes de la planète. Elle est organique, mais elle peut résister à des pressions énormes tout en restant collante. L’analyse de sa structure génétique est tout aussi intrigante. Selon les dernières études, l’ADN d’une toile d’araignée est composée des aliments ingérés par l’arachnide.

C’est une découverte assez particulière qu’ont réalisé les chercheurs de l’Université Notre-Dame (Indiana). Beaucoup s’étaient déjà penché sur la structure d’une toile d’araignée, sur ses capacités, mais les chercheurs n’avaient encore jamais vraiment fouillé le génome même de la toile.

L’équipe du professeur Charles Xu a donc analysé les composants de la toile d’araignée. Et ils furent surpris lorsqu’ils remarquèrent qu’il n’y avait pas que de l’ADN d’arachnide dans les toiles, mais bien de plusieurs autres organismes.

Pour pousser leur découverte plus loin, ils ont sélectionné des veuves noires qu’ils ont nourries exclusivement de criquets pendant plusieurs semaines. Ils ont ensuite analysé leurs toiles et ont remarqué que qu’elles étaient composées de l’ADN des prédateurs, mais aussi de celui de leurs proies. Et pas seulement dans les quelques jours qui suivent l’ingestion de criquets, mais aussi presque trois mois plus tard.

D’après le professeur XU, cette découverte va pouvoir aider les écologistes dans leur travail de surveillance de la faune et de la flore. Les toiles d’araignées étant de véritables capteurs de la biodiversité, notamment grâce à leur tendance à coller, leur analyse continue pourrait prévenir des changements dans l’écosystème. Sans que l’homme ne bouleverse tout un environnement pour mener à bien les recherches.

Une méthode plus délicate et moins invasive, un radar à anomalies environnementales en quelque sorte. Saviez-vous que les toiles d’araignées recelaient de telles informations ou l’apprenez-vous à travers cet article ?

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