Le syndrome de la mort par cauchemar
Les Japonais le nomment pok-kuri, les Philippins l’appellent batibat et pour le peuple Hmong vivant au Vietnam et au Laos, c’est le tsob tsuang. Les Taïwanais, parmi ceux qui mettent du rouge à lèvres en dormant pour repousser les fantômes, disent que le phi am ou la veuve fantôme, un esprit maléfique, vole l’âme des jeunes hommes pendant leur sommeil. Tous ces noms se rapportent à la même chose : la syndrome de la mort par cauchemar.
Le terme tire son origine d’une enquête menée en 1960. Le docteur Gonzalo Aponte a été appelé par l’hôpital naval américain à Guam pour rechercher la cause de la mort de 11 marins philippins. Ces derniers sont tous morts de cause inconnue en dormant, après avoir passé plusieurs jours à se plaindre de cauchemars. Bien que les autopsies n’aient rapporté aucun détail concret, Gonzalo a continué ses recherches et a trouvé des rapports détaillant le même phénomène, les plus vieux datant de 1917.
Par Alex Dobro, le
Source: Oddee
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