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Covid-19 : Les pharmacies désormais autorisées à réaliser des tests sérologiques rapides

Jusqu'à présent, ils ne pouvaient être réalisés que dans les laboratoires

― mikecphoto / Shutterstock.com

Depuis samedi, les pharmaciens sont désormais autorisés à réaliser des tests sérologiques rapides. Jusque-là, seuls les laboratoires ou les hôpitaux pouvaient en faire. Toutefois, ce type de test est décrié par certains pour son manque d’efficacité.

Depuis ce samedi, des tests sérologiques rapides peuvent être réalisés en pharmacie. C’est ce qui a été publié le 10 juillet au Journal officiel. « Les pharmaciens d’officine (…) peuvent réaliser les tests rapides d’orientation diagnostique sur sang capillaire de détection des anticorps dirigés contre le SARS-CoV-2. » Jusqu’à présent, les tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) ne pouvaient être réalisés qu’en laboratoire.

« À titre exceptionnel (…) les pharmaciens d’officine (…) peuvent réaliser les tests rapides d’orientation diagnostique sur sang capillaire de détection des anticorps dirigés contre le SARS-CoV-2 », indique le texte, « applicable jusqu’au 30 octobre ». Ces tests consistent en le prélèvement d’une goutte de sang dans le doigt, qui est ensuite mise en contact avec un réactif. En quelques minutes, on peut savoir si l’on a été exposé au virus et si on a ou non développé une réponse immunitaire.

51 de ces tests ont été autorisés par le gouvernement. Toutefois, des organisations de biologistes mettaient ainsi « en garde les autorités et le grand public sur les difficultés d’utilisation et sur la complexité de l’interprétation des résultats de ces tests sérologiques ». En effet, ces tests n’indiquent pas si la personne est encore porteuse du virus et donc encore contagieuse. « C’est une image polaroïde, ça veut dire qu’on vous prend ce jour-là, au jour J. Si vous n’avez pas d’anticorps, forcément, 15 jours, trois semaines plus tard, ça ne veut pas dire que des anticorps ne sont pas présents dans votre sang. » Certains de ces tests ne détectent que les anticorps IgG (pour immunoglobulines G), qui se forment minimum 14 jours après avoir été en contact avec le virus, tandis que d’autres indiquent aussi la présence d’IgM (immunoglobulines M), produites plus tôt, qui peuvent être détectées une semaine environ après l’infection.

Par Marine Guichard, le

Source: Le Figaro

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