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Vous êtes confrontés aux « terribles deux ans » ? La science peut aider les parents désemparés

Il s'agit d'une période charnière pour l'enfant

― Jean Kobben / Shutterstock.com

Connaissez-vous le livre pour enfants Grosse colère ? Ce conte écrit par Mireille d’Allancé décrit parfaitement bien les émotions fracassantes que peut ressentir un enfant – et vous faire subir – lorsqu’il est contrarié.

Des émotions amplifiées et des colères de géant

A deux ans, l’enfant commence à marcher et découvrir le monde. Il veut tout essayer, même lécher le carrelage de votre cuisine qui n’a pourtant pas été lavé depuis deux semaines ! Attendre n’est pas une option et l’apprentissage de la frustration est parfois difficile. Dépassé par ses émotions, les crises se font de plus en plus fréquentes ? Comment gérer alors ces situations compliquées ?

Les recherches montrent que les crises de colère se produisent chez 87 % des enfants de 18 à 24 mois, 91 % des enfants de 30 à 36 mois et 59 % des enfants de 42 à 48 mois, souvent tous les jours.

― Krakenimages.com / Shutterstock.com

3 conseils pour les parents désemparés

  • 1 – Soyez conscient de vos propres réactions

Les crises de colère peuvent être une source de stress émotionnel pour les parents. Prendre conscience de vos propres sentiments et leur donner un sens vous aidera à répondre avec sensibilité et empathie à la détresse de votre enfant.

  • 2 – Identifiez et reconnaissez les sentiments difficiles de votre enfant

Les jeunes enfants ont besoin de l’aide de leurs parents pour reconnaître que les sentiments qu’ils expriment par leurs comportements ne sont pas si graves que ça : ce ne sont après tout que des sentiments qui passeront avec le temps. Ils ont besoin d’aide pour les nommer, en déterminer la cause et trouver ce qui pourrait les aider.

  • 3 – Recherchez le sens profond de ces colères

N’oubliez pas de ne pas prendre les explosions émotionnelles à titre personnel. Considérer une crise de colère comme un moyen de communication aide les parents à envisager les causes probables de la détresse de l’enfant et à réfléchir à des solutions possibles.

― Seahorse Photo in BKK / Shutterstock.com

Le changement, c’est maintenant !

Grâce à ces nouvelles connaissances, les parents peuvent aider leur enfant à se reconstruire après des crises émotionnelles, qui peuvent être par conséquent moins fréquentes. Avec un soutien constant, les tout-petits peuvent apprendre à tolérer la frustration, à maîtriser leurs émotions fortes et à trouver les mots pour exprimer ce qui se passe en eux.

Être parent d’un tout-petit n’est pas une tâche facile. Les parents d’aujourd’hui ont l’avantage de bénéficier de progrès remarquables en matière de connaissances neuroscientifiques et de développement infantile. Cependant, il peut être difficile d’y accéder et encore plus difficile de mettre en pratique les conseils. Sans le vouloir, les parents peuvent retomber dans les habitudes familières de nos parents, ou essayer de faire le contraire de ce que nous avons été amenés à faire pour finalement nous rendre compte que nous avons perdu le cap.

L’investissement dans des programmes d’intervention précoce pour tous ou à un niveau ciblé lorsque la relation parent-enfant est en difficulté, pourrait fournir les éléments de base d’un bien-être émotionnel à vie pour les familles et la société.

― Monkey Business Images / Shutterstock.com

Par Eudémone, le

Source: Science Alert

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