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Une étude pionnière révèle la présence de métaux toxiques dans les tampons hygiéniques

Plomb, arsenic, cadmium...

Tampon Metaux
— Skrypnykov Dmytro / Shutterstock.com

Pour la première fois, une étude a révélé la présence systématique de métaux toxiques dans les tampons périodiques, qui pourraient potentiellement atteindre la circulation sanguine.

Des polluants présents dans tous les échantillons

Il est largement établi qu’une exposition récurrente aux métaux et aux composés métalliques (fumées, poussières, particules…) augmente le risque de démence, de cancer, d’infertilité et de diabète et perturbe les systèmes cardiovasculaire, nerveux et endocrinien. Dans le cadre de travaux publiés dans la revue Environment International, Jenni Shearston et ses collègues ont procédé à l’analyse de 30 tampons hygiéniques de 14 marques différentes afin d’évaluer leurs concentrations.

Les métaux identifiés comprenaient l’arsenic, le baryum, le calcium, le cadmium, le cobalt, le chrome, le cuivre, le fer, le manganèse, le mercure, le nickel, le plomb, le sélénium, le strontium, le vanadium et le zinc.

Si leurs niveaux variaient en fonction de la composition (bio ou non), de la provenance (États-Unis ou Union européenne/Royaume-Uni) et de la marque de ces protections, plusieurs polluants étaient systématiquement présents.

tampon
© Marco Verch Professional Photographer / Flickr

Selon les auteurs de l’étude, les concentrations de plomb, commun à tous les échantillons testés, étaient les plus élevées, avec une moyenne géométrique de 120 nanogrammes par gramme.

Évaluer plus précisément le risque de contamination

Pour l’équipe, la prochaine étape consistera à déterminer si ces substances problématiques peuvent s’échapper des tampons, traverser l’épithélium vaginal et atteindre la circulation sanguine.

En attendant, elle rappelle que la plupart des agences sanitaires recommandent de n’utiliser ce type de protection que durant les règles, de les changer toutes les quatre heures environ, et de ne jamais les porter plus de huit heures d’affilée.

Par Yann Contegat, le

Source: IFL Science

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