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Des archéologues découvrent une rare statue de la déesse Victoire près du mur d’Hadrien

Elle était très vénérée par les anciens Romains

Déesse Victoria
Image d’illustration

Récemment, Jim et Dilys Quinlan, des archéologues amateurs, ont découvert une ancienne statue représentant la déesse Victoire près du mur d’Hadrien, au-dessus de la caserne d’infanterie de Vindolanda, un fort juste au sud du Sycamore Gap, en Angleterre. Explications.

La déesse Victoire

La déesse Victoire, ou Victoria en latin, est la personnification de la victoire dans la religion et la mythologie romaine. Homologue de la déesse grecque Niké, elle était très vénérée par les anciens Romains. En temps de guerre, elle était par ailleurs souvent créditée du succès sur le champ de bataille.

Vindolanda, où l’ancienne statue la représentant a été trouvée, a été initialement construit par l’armée romaine, avant même le début des travaux du mur d’Hadrien, long de 117 kilomètres, pour protéger la frontière nord-ouest sauvage de l’Empire romain. Devenu une importante base de construction et de garnison pour le mur, il a été démoli et reconstruit au moins neuf fois. Par ailleurs, ce site était sous occupation romaine entre 85 et 370 après Jésus-Christ.

De leur côté, les casernes ont été construites à la fin d’une période de tensions pour les Romains en Bretagne, en 213 après Jésus-Christ, juste après la fin des guerres de Sévères. Celle où la statue a été trouvée était autrefois ornée d’une grande arche et d’un portail décoratifs, précisément à l’endroit où une inscription pouvait être présente.

« Une figure magnifiquement bien sculptée »

Selon le Dr Andrew Birley, directeur des fouilles du Vindolanda Trust, la découverte d’une statue de la déesse Victoire fait partie des découvertes qui « sont de plus rares de nos jours en Grande-Bretagne romaine. Cette figure magnifiquement sculptée nous rappelle de manière vivante que les forts romains n’étaient pas simplement utilitaires, ils avaient de la grandeur et bien sûr le symbolisme était un élément vital de la culture des soldats ici il y a près de 2 000 ans. »

Barbara Birley, conservatrice au Vindolanda Trust, ajoutant : « On pense que la statue est l’un des côtés d’un relief beaucoup plus grand qui aurait encadré une inscription en son centre, et il est très probable qu’elle ait été à l’origine peinte de couleurs vives. Nous allons travailler avec nos spécialistes pour voir s’il reste des traces du pigment. Pour l’instant, le relief est donc stocké non lavé, prêt pour une analyse plus approfondie. »

Cette statue sera exposée au public au début de l’année 2026 au musée de Vindolanda dans le cadre de son exposition Recent Finds. Aimeriez-vous aller la voir ?

Par ailleurs, des pierres précieuses, perdues il y a 2 000 ans, ont été retrouvées près du mur d’Hadrien.

Par Cécile Breton, le

Source: Independent

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