Mardi dernier, le 21 janvier 2020, Starbucks a fait une grande annonce. La chaîne américaine de cafés a déclaré qu’elle allait mettre en place de nouveaux objectifs en faveur de la protection de l’environnement. Starbucks souhaite en effet réduire sa consommation d’eau et sa production de déchets, mais cherche également à réduire le nombre de gobelets à usage unique, par exemple.
Le premier objectif du groupe est de mieux utiliser 50 % de l’eau consommée dans la production de son café. Il souhaite également populariser les produits à base de plantes, qui ont un impact environnemental moindre que la viande. Rappelons qu’il est déjà possible de remplacer le lait par des boissons végétales, dans les lattes par exemple. Les produits laitiers étaient en effet ce qui impactait le plus l’empreinte carbone de Starbucks en 2018 (ils représentaient 21 % de l’empreinte carbone, contre 11 % pour le café et 9 % pour les déchets).
Il est également possible que Starbucks fasse en sorte de trouver des alternatives à la viande que l’on peut trouver dans ses sandwichs. Finalement, le groupe souhaiterait mettre en place des pratiques agricoles plus durables. Le groupe Starbucks avait déjà fait un petit pas en 2018, lorsqu’il avait annoncé vouloir renoncer à ses pailles en plastique d’ici 2020. Son but est clair : il est de parvenir, d’ici 2030, à réduire de moitié les émissions de carbone de ses activités et de sa chaîne d’approvisionnement, ainsi que les déchets envoyés en décharge par ses magasins ou entrepôts.
Kevin Johnson, PDG de Starbucks, déclare dans un communiqué que « ce ne sera pas facile ». Il fait référence à une décision prise en 2008 pour améliorer, entre autres, les objectifs de recyclage et « sans précédent pour notre industrie, mais aussi largement tributaires de changements radicaux dans le comportement des clients ». Cette prise de décision avait été loin d’être efficace puisque « les résultats n’avaient pas atteint nos attentes et avaient souligné la nécessité d’une approche différente » concernant la durabilité environnementale. Ils avaient par exemple introduit un nouveau gobelet en plastique polypropylène qui utilisait 15 % de plastique en moins que les gobelets précédents et qui émettait 45 % de gaz à effet de serre en moins pendant la production (mais elle était toujours en plastique).
Il est important de souligner que comme la plupart des grandes entreprises, Starbucks est soumis à la pression toujours plus grande des consommateurs et des sociétés de défense de l’environnement sur la question de son impact environnemental. Nous ne pouvons donc qu’espérer que ces nouvelles démarches soient plus efficaces que celles entreprises en 2008.
Par Jeanne Gosselin, le
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