Aller au contenu principal

Des sépultures féminines de l’ère viking remplies de trésors découvertes en Norvège

L’une d’entre elles renfermait une intrigante « pierre vulvaire »

sépultures viking
Image d’illustration — MartinsArts / Shutterstock.com

Les fouilles d’un site norvégien millénaire ont conduit à la découverte de trois sépultures vikings remplies d’artefacts précieux, ainsi que d’une étrange pierre sculptée représentant une vulve.

Des objets caractéristiques

Ces trouvailles sont intervenues près de la commune de Fitjar, sur la côte ouest de la Norvège. Identifié par des chasseurs de métaux, le site de Skumsnes abrite une vingtaine de sépultures datant du début du IXe siècle. Selon Søren Diinhoff, de l’université de Bergen, il s’agissait d’un important établissement agricole viking, appartenant probablement à un roi local.

Bien qu’aucun reste humain n’ait à ce stade été découvert, ce qui serait dû au climat particulier de la région, ne favorisant pas la conservation des ossements, les nombreux objets caractéristiques trouvés à l’intérieur de trois des tombes indiquent qu’elles appartenaient à des femmes.

Comprenant des broches, des perles de verre et des pièces de monnaie, ces artefacts provenaient des régions aussi éloignées que l’Irlande et l’Angleterre. La pièce la plus singulière, frappée dans le sud du Danemark, comporte une représentation de bateau viking sur une face, et d‘un cervidé sur l’autre.

Associées à l’emplacement de Skumsnes, ces différentes découvertes constituent une illustration des migrations humaines et échanges commerciaux qui impliquaient les communautés nordiques de l’époque. Diinhoff pense que les défuntes étaient probablement originaires de régions plus méridionales du Vieux Continent, et se seraient mariées à des locaux.

Un statut social élevé

L’une des sépultures s’est avérée renfermer un assemblage de pierres de quatre mètres de long représentant un bateau. L’emplacement du mât était marqué par une « pierre vulvaire », suggérant qu’il s’agissait peut-être d’un cénotaphe (monument funéraire ne contenant pas de corps).

La présence de ciseaux à laine, d’un peigne, d’un fuseau et d’une clé en bronze indique que l’individu possédait un statut social élevé. « La fabrication textile constituait un moyen d’accéder à la richesse pour les femmes de l’ère viking », explique Unn Pedersen, de l’université d’Oslo.

En septembre, une étude avait conclu que les Vikings norvégiens étaient beaucoup plus violents qu’on ne le pensait.

Par Yann Contegat, le

Source: Live Science

Étiquettes: , ,

Catégories: ,

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *