LA DÉPAKINE
En 1967, à base de valproate de sodium, la Dépakine est proposée pour traiter l’épilepsie ainsi que certains troubles bipolaires. Quelques décennies plus tard, Marine Martin s’alarme face au retard neurologique de son deuxième enfant. Se tenir debout comme marcher à quatre pattes lui est impossible. Des problèmes d’élocution noircissent le tableau ; il parle peu et ne sait pas lire. L’annonce d’une forte préemption de troubles autistiques sonne comme un coup de tonnerre. La lanceuse d’alerte ne cessera jamais de se battre pour que le laboratoire Sanofi-Aventis soit puni pénalement.
Depuis quelques années, l’association ASEPAC avance. En 2010, un logo avertit de la non-compatibilité du médicament avec la grossesse. En 2016, la signature d’un protocole d’accord entre le médecin et la patiente enceinte reste la condition sine qua non avant la prescription du médicament. Malgré tout, la lutte continue puisque le Dépakine est toujours prescrit par les neurologues.
Par Déborah Attias, le
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