Marie-Antoinette
Image d’illustration — Scisetti Alfio / Shutterstock.com

Un scanner a pu révéler tous les secrets de la correspondance entre Marie-Antoinette et son amant, Axel de Fersen. Malgré des passages censurés par une mystérieuse personne, les nouveaux procédés d’imagerie font des miracles et révèlent tous les secrets.

Le secret de Marie-Antoinette

En plein milieu de la Révolution française et plus précisément entre juin 1791 et août 1792, la famille royale est placée en résidence surveillée aux Tuileries. C’est alors que Marie-Antoinette entretient une correspondance très intime avec son amant, Axel de Fersen, un gentilhomme suédois. Fabien Pottier présente, non sans fierté, son nouveau programme Rex II avec le scanner 2 D XRF, soutenu par les Archives nationales.

C’est ce petit bijou qui a permis de faire la lumière sur les passages caviardés d’une lettre manuscrite datant du 10-12 octobre 1791. On arrive ainsi à lire la déclaration enflammée d’Axel de Fersen pour la reine de France : « Adieu ma bonne amie, jamais je ne cesserai de vous adorer. »

Ce matériel très sophistiqué offre la possibilité de lire plus de la moitié des échanges entre Marie-Antoinette et son amant. En effet, une mystérieuse personne a mis la main sur cette correspondance pour raturer les passages intimes devenant ainsi non lisibles… sauf pour le scanner ! Fort heureusement, tous les secrets sont percés, et nous connaissons désormais l’identité de ce mystérieux personnage !

L’identité du censeur révélée !

Grâce à ces écrits, nous découvrons la personnalité d’Axel de Fersen, ce gentilhomme suédois devenu le représentant officieux de la reine auprès des cours d’Europe. Dans la lettre du 10-12 octobre 1791, il annonce avoir refusé une offre du roi de Suède pour rester au côté de Marie-Antoinette. On peut lire : « Je ne veux pas être lié. Vous voir, vous aimer et vous consoler est tout ce que je désire. »

La peur d’être arrêté pour cette correspondance avec la Reine et afin d’éviter de la compromettre, il aurait lui-même raturé ces passages plus intimes. Le Monde explique : « En procédant à des intercomparaisons, ils se sont alors aperçus qu’il était possible de trouver, pour chaque encre de caviardage, son équivalent en matière de composition parmi les treize pigments employés par Fersen. Et donc que, selon toute vraisemblance, ce dernier devait être l’auteur de ces ratures, apposées peu après la réception, la transcription ou l’écriture de ces lettres. »

Grâce à la technologie d’aujourd’hui, nous sommes capables de lever les secrets de la cour. Que nous réserve l’Histoire ?

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2 Commentaires
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Christian Kircher
Christian Kircher
3 années

de dire ils etaient amants est probablement pas la verité. oui il etait amoureux et pret a tout faire pour aider son amie la reine. de coté Marie Antoinette elle etait mére et epouse et connaissait son role. cela n’ a certainement pas depassé l’ amitié et ce qu’ on… Lire la suite »

Ternisien
Ternisien
3 années

Après tout ces articles politiques (que moi et d’autres ne lisons plus depuis quelques temps), voilà un article fort intéressant et surtout de DGS 😉