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Un risque sur six qu’une guerre nucléaire soit déclenchée d’après ce professeur du MIT

Il y a 80 % de risques que l'OTAN décide de lancer une action militaire collective contre la Russie

guerre ucléaire
— Alex Gontar / Shutterstock.com

Alors que la guerre en Ukraine est une immense préoccupation à l’échelle mondiale, Max Tegmark, professeur de physique du MIT, estime qu’il y a un risque sur six pour qu’une guerre nucléaire soit déclenchée. Explications.

« Beaucoup de gens m’ont demandé qu’elles étaient, selon moi, les chances d’une guerre nucléaire majeure imminente entre les États-Unis et la Russie », a expliqué le professeur sur le blog LessWrong« Mon estimation actuelle est à peu près la même que celle de perdre à la roulette russe : une sur six. » 

L’argument principal de Max Tegmark s’explique au travers de la métaphore de David et Goliath. Le premier serait l’Ukraine, le second la Russie. Dans cette situation, il imagine plusieurs résultats possibles. Son pire scénario est appelé « KABOOM », scénario qui « marque une guerre nucléaire majeure entre les États-Unis et la Russie qui pourrait provoquer un hiver nucléaire et tuer la plupart des gens sur Terre ». Il propose aussi d’autres scénarios : « ‘Kosovo’ et ‘Vietnam’ illustrent le fait qu’une partie gagne sur le coup. » Finalement, « ‘Libye’, ‘Finlande’ et ‘Corée’ évoquent des résultats intermédiaires avec, respectivement, une guerre qui couve, une paix totale ou une guerre gelée ».

Max Tegmark a finalement expliqué qu’il y a 80 % de risques que l’OTAN décide de lancer une action militaire collective contre la Russie ; 70 % de risques que la Russie se rebelle contre cette offensive avec l’arme nucléaire ; 30 % de risques que les deux parties décident de désamorcer.

Par Cécile Breton, le

Source: Futurism

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