
Le 20 février, la NASA a revu significativement à la baisse le risque que l’astéroïde 2024 YR4 percute la Terre en 2032 : 1,5 %, ou 1 chance sur 67.
Une roche spatiale suivie de près
Mesurant entre 40 et 90 mètres de diamètre, la roche spatiale avait attiré l’attention des astronomes en décembre dernier. On estime que son impact avec notre planète libérerait une quantité d’énergie équivalente à 7,7 mégatonnes de TNT, suffisante pour rayer une ville comme Paris de la carte.
Initialement estimée à 1 chance sur 83, la probabilité d’un tel scénario a progressivement augmenté à mesure que davantage de données étaient récoltées et étudiées pour atteindre un pic (1 chance sur 32) le 18 février dernier. Selon le récent communiqué de la NASA, elle vient de retomber à 1 chance sur 67.
2024 YR4 devant passer derrière le Soleil en avril prochain, ce qui le placera hors de portée de la plupart de nos télescopes, les observations réalisées au cours des prochaines semaines se révéleront cruciales pour affiner sa trajectoire.
New observations of asteroid 2024 YR4 helped us update its chance of impact in 2032. The current probability is 1.5%.
— NASA (@NASA) February 20, 2025
Our understanding of the asteroid's path improves with every observation. We'll keep you posted. https://t.co/LuRwg1eaCv pic.twitter.com/SfZIxflB95
Selon Hugh Lewis, de l’université de Southampton, une fois l’astéroïde disparu de nos radars, il est peu probable que nous obtenions davantage d’informations à son sujet avant qu’il ne réapparaisse en 2028. Durant ce laps de temps, les astronomes pourront se concentrer sur les données antérieures, dans l’optique d’identifier des indices qui auraient pu être manqués.
James-Webb à la rescousse
Des informations précieuses sur la taille et la composition de l’astéroïde devraient être recueillies prochainement par le télescope spatial James-Webb. Celles-ci pourraient nous offrir un aperçu sans précédent de sa composition, et par extension de ses interactions potentielles avec l’atmosphère terrestre.
« Cela nous aidera à déterminer quelles mesures prendre », estime Lewis. « Un astéroïde présentant des concentrations élevées de fer et de métal serait pire qu’un astéröide pierreux, davantage susceptible de se briser lors de l’impact. »
Les effets potentiels de l’impact de 2024 YR4 seraient comparables à celui de la Toungouska (Sibérie), qui avait soufflé 60 millions d’arbres en 1908.
Par Yann Contegat, le
Source: New Scientist
Étiquettes: james-webb, astéroïde, terre
Catégories: Actualités, Espace
serait ce une chance ou un risque????????????????