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Les étudiants vont devoir faire face à une rentrée universitaire plus chère

En cause : les transports, les loyers et… les masques !

― wavebreakmedia / shutterstock.com

Les rapports de la Fage et de l’Unef dévoilent que la rentrée étudiante 2020 est en hausse de 3 %. Les loyers, les transports et les masques creusent le budget des étudiants. Découvrez les conclusions des deux enquêtes.

Les causes de cette hausse

Le rapport réalisé par le syndicat Unef dévoile que la rentrée étudiante est en hausse de 3,69 % contre 2,83 % l’année dernière. En cause ? Les frais de rentrée, ceux de la vie courante et les conséquences de la crise sanitaire. On note également une hausse des loyers de 2,41 % (soit 535 € au lieu de 522 € en 2019). À noter que l’« augmentation est en partie freinée par la stagnation des loyers dans les résidences CROUS ». En définitive, cette année, les villes de Lyon (+5,42 %), Créteil (+4,65 %) et Bordeaux (+4,24 %) sont les villes les plus onéreuses.

Concernant les transports, ces derniers augmentent de 0,45 %, ce qui n’est pas élevé, mais le syndicat met en avant le prix exorbitant des abonnements. En effet, plusieurs villes (Lille, Paris, Rennes ou Lyon) fixent le prix des abonnements annuels à plus de 300 €, ce qui est un montant non négligeable dans le budget des jeunes étudiants. Enfin, l’Unef pointe du doigt une inégalité de 3,73 % entre les étudiants et les étudiantes.

En ce qui concerne la Fage, l’enquête dévoile que le coût de la rentrée augmente de 76 €. Au total, le montant s’élève à 2361 € pour un étudiant de 20 ans en licence, non boursier et ne vivant pas chez ses parents. Le syndicat explique cette hausse par l’augmentation des frais de la vie courante de 5,1 %.

Une nouvelle dépense à prendre en compte

À cela s’ajoute « une nouvelle ligne dans le budget des étudiants », déclare Orlane François, présidente de la Fage : les masques chirurgicaux. À raison de 3 masques jetables par jour, les étudiants doivent débourser environ 230,40 € de masques par an (soit 31,75 €/mois) pour pouvoir se rendre dans les établissements et suivre les cours en étant protégés. L’Unef regrette que « ce poste de dépense vital […] est à notre charge (contrairement aux personnels de l’université) plombant ainsi encore plus le budget des étudiant·e·s ».

Toutefois, le site de L’Étudiant ainsi que les deux organisations étudiantes saluent les avancées : « Gel des loyers des résidences CROUS, l’abaissement à un euro des repas en restaurant universitaire pour les étudiants boursiers et l’augmentation des bourses sur critères sociaux. » Malgré tout, cela n’est pas encore suffisant pour qu’un étudiant puisse étudier sans stress, puisque les aides sociales stagnent alors que les dépenses augmentent.

Par Justine Dumont, le

Source: 20 minutes

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  • le but c’est quoi ? faire de notre pays une « idiocratie » ? c’est sur moins il y de gens intelligent et instruits plus l’Etat peut nous manipuler, ah dans quel monde vit-on ?