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De somptueux reliefs célestes vieux de 2 200 ans mis au jour dans un temple égyptien

Ils étaient cachés sous deux millénaires de poussière et de fiente d’oiseaux

reliefs célestes
— hemro / Shutterstock.com

Dans le cadre de la restauration du temple d’Esna, situé dans le sud de l’Égypte, des archéologues ont mis au jour des reliefs célestes colorés, cachés sous deux millénaires de poussière et de fiente d’oiseaux.

Les 12 signes du zodiaque

Recouvrant majoritairement le plafond du temple, ces œuvres comprennent des représentations des différents signes du zodiaque, des planètes Jupiter, Saturne et Mars, ainsi que d’étoiles et de constellations que les anciens Égyptiens utilisaient pour mesurer le temps. L’équipe a également mis au jour des figures hybrides, incluant un serpent à tête de bélier, ainsi que diverses inscriptions actuellement examinées par les archéologues.

Le zodiaque lui-même faisait partie de l’astronomie babylonienne et n’est apparu en Égypte qu’à l’époque ptolémaïque (304 av. J.-C. à 30 av. J.-C.), lorsque l’Égypte était dirigée par des descendants de l’un des généraux d’Alexandre le Grand. Selon Christian Leitz, chercheur à l’université de Tübingen, il y aurait été possiblement introduit par les Grecs.

« Les signes du zodiaque étaient utilisés pour décorer les tombes et les sarcophages et revêtaient une grande importance dans les textes astrologiques, tels que les horoscopes découverts sur des tessons de poterie », explique Daniel von Recklinghausen, impliqué dans la restauration du temple.

« Un poignée de temples de l’Égypte ancienne comportaient de telles représentations », souligne Leitz. « Un exemple bien connu est celui de Dendera, où l’ensemble des signes du zodiaque ainsi que cinq planètes étaient représentés. »

Le temple d’Esna

Situé à une soixantaine de kilomètres au sud de Louxor (anciennement Thèbes), le temple d’Esna a été érigé il y a environ 2 200 ans et utilisé pendant près de quatre siècles. Celui-ci était dédié à Khnoum, ancien dieu égyptien associé à l’eau et à la fertilité.

Depuis le début du projet de restauration, de nombreuses œuvres antiques somptueuses y ont été mises au jour, incluant une quarantaine de représentations de Nekhbet, déesse vautour, et Ouadjet, divinité ailée à tête de cobra, respectivement protectrices de la Haute et de la Basse-Égypte.

Par Yann Contegat, le

Source: Live Science

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