Certains tests sanguins requièrent d’être à jeun pendant la prise de sang. Dans ce cas, le docteur recommandera de ne pas manger ni boire (sauf de l’eau) jusqu’à l’heure du rendez-vous. Mais pour quelle raison ?
Quels sont les tests qui nécessitent un court jeûne ?
Ce sont les examens qui nécessitent les dosages de cholestérol, des triglycérides, insuline, ou lorsque celui de la glycémie est demandé. Le jeûne est également préconisé pour certains types de tests sanguins, comme l’examen de la vitesse de sédimentation ou l’épreuve d’hyperglycémie provoquée.
Ce qu’il faut éviter durant le jeûne
Durant quelques heures avant le bilan sanguin, le docteur peut vous recommander de respecter un jeûne, c’est-à-dire de ne rien manger ou boire, sauf de l’eau.
Il ne faut surtout pas se priver d’eau, car cela peut conduire à une déshydratation. Dans ce cas, votre volume sanguin va diminuer et par conséquent réduire le calibre de votre système veineux. L’infirmière pourra donc se retrouver en difficulté pour effectuer la prise de sang, car elle aura du mal à trouver la veine.
La durée du jeûne est recommandée à 12 heures avant la prise de sang, surtout pour le dosage des lipides. Mais elle peut être de 8, 10 ou 12 heures selon les recommandations du médecin. La veille au soir de l’examen, il vaut mieux dîner léger sans grignotage avant de se coucher.
Pourquoi faut-il jeûner quelques heures ?
Lorsque nous sommes en phase de digestion, le sang qui circule se gorge momentanément des micronutriments provenant de la digestion des aliments. Ces micronutriments peuvent être des protides, glucides, lipides (graisses) ou encore vitamines et minéraux.
La présence de chylomicrons – des globules graisseux en suspension – donne au sang un aspect laiteux, ce qui peut perturber les techniques de dosage. Ces concentrations viendraient alors fausser les résultats. Le jeûne permet ainsi d’avoir un résultat très fiable.
Alors, connaissiez-vous la raison de ce court jeûne ?