Dans les annales de l’histoire environnementale, il y a des moments où de sévères avertissements ont été lancés, prophétisant un avenir de péril écologique si nous n’agissions pas. Il y a 40 ans, lorsque l’Environmental Protection Agency (EPA) a fait une sombre prédiction, cela s’est malheureusement réalisé.
On sait depuis quatre décennies que le réchauffement climatique changerait le monde
Les études et les prédictions sur le réchauffement climatique ne datent pas d’hier. Des scientifiques ont commencé à prévoir les effets de ce phénomène à la fin du XIXe siècle. À mesure que la société humaine a évolué, que la science a progressé et que l’environnement a été endommagé, de plus en plus de scientifiques se sont penchés sur le sujet, et de nombreux détails et prédictions ont été dévoilés si rien n’était fait pour freiner le changement climatique. Parmi les scientifiques qui ont fait ces prédictions figurent ceux de l’EPA.
L’EPA, ou Environmental Protection Agency, est une agence indépendante du gouvernement américain qui est chargée de protéger la santé humaine et l’environnement. Il y a exactement 40 ans, en 1983, les chercheurs de l’agence avaient écrit dans un rapport que « les conditions agricoles seront considérablement modifiées, les systèmes environnementaux et économiques potentiellement perturbés et les institutions politiques mises à rude épreuve ». Pire, ils ont prédit que l’augmentation des températures moyennes mondiales dépasserait les 2 °C d’ici 2050.
Dans une vision d’ensemble, une bonne partie des prédictions faites dans le rapport de l’EPA sont déjà en train de se produire. Et, étant donné la trajectoire actuelle de la crise climatique, cela ne va pas s’améliorer à l’avenir. Force est de constater qu’en effet, l’humanité est actuellement soumise aux conséquences de ses actes. Les records de chaleur s’enchaînent, les catastrophes naturelles liées au climat empirent, l’eau se fait de plus en plus rare, et tout cela se produit alors que le réchauffement n’est qu’à 1,1 °C par rapport à l’ère industrielle.
Une situation grave, mais pas désespérée
Notons que dans le rapport de l’EPA, les scientifiques ont également conclu que l’interdiction de la production et de l’usage du charbon et du pétrole était le moyen le plus efficace de prévenir de futures catastrophes. Ils ont même donné des détails sur la manière dont cela serait politiquement ou économiquement réalisable. Mais ils avaient également mis le doigt sur ce qui pourrait entraver cela, à savoir « la cupidité des entreprises et le manque de coopération entre les nations ».
L’EPA avait également prévenu que les innovations technologiques et la géo-ingénierie ne pouvaient pas être une solution efficace au problème. En effet, il était clair depuis le début que l’innovation à elle seule ne pourrait pas nous sortir du marasme de la crise climatique. En fait, les experts savent depuis longtemps que les stratégies fondées sur l’écologie et le secteur énergétique sont celles qui pourraient changer la donne. Malheureusement, ces stratégies ont souvent été négligées, aboutissant à notre situation actuelle. Malgré tout, même si la situation est grave, il n’est pas encore trop tard pour améliorer les choses.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: Science Alert
Étiquettes: epa, changement climatique
Catégories: Actualités, Écologie
Présenter le réchauffement actuel des températures comme une crise énorme qui va finir par terrasser l’humanité amène un effet d’hystérie et de surenchère dans les conséquences qui ne correspondent pas à la réalité et au fait que nos ancêtres qui ont eu à supporter aussi des évolutions climatiques de même nature ont survécu en s’adaptant…..
le réchauffement se passe en Afrique, en Espagne, en Grèce et pas en Belgique ni en Suisse ni en Suède BIZARE BIZARE