Les pénuries d’eau courante vont devenir de plus en plus fréquentes avec le réchauffement climatique. Aujourd’hui, ce sont près de 45 pays du globe qui en souffrent, la plupart étant des nations africaines et moyen-orientales. Un chiffre qui ne cessera d’augmenter si nous ne faisons rien…

 

Une calamité à grande échelle

L’Afrique du Sud est à l’agonie : la deuxième ville du pays subit actuellement l’une des pires sécheresses qu’elle n’a jamais eu à affronter. La situation est si dramatique que les autorités du Cap rationnent la moindre goutte d’eau en prévision du « jour zéro », fixé au 11 juin. L’approvisionnement en eau courante sera alors complètement coupé, obligeant les 4 millions d’habitants à se rationner auprès des autorités à hauteur de 25 litres par personne et par jour. Si un tel scénario venait à se produire, Le Cap deviendrait la première mégalopole de l’Histoire à se retrouver sans eau courante.

Mais Le Cap n’est pas un cas isolé. Plusieurs études avancent que des centaines de villes aux quatre coins du globe pourraient connaître le même sort. Pour illustrer au mieux ces scénarios-catastrophes qui n’ont rien de fictif, la BBC a établi une liste des 11 villes les plus vulnérables face à la pénurie d’eau douce. Spoiler alert : elles ne sont pas toutes en Afrique…

 

Londres – 9 millions d’habitants

À la surprise générale, la capitale anglaise fait partie des villes les plus exposées à la pénurie d’eau. Londres tire 80 % de ses réserves d’eau douce de la Tamise et la rivière Lea, une dépendance qui risquent d’entraîner de sérieux problèmes d’approvisionnement, voire même de pénuries à l’horizon 2040.

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