Aller au contenu principal

Des chercheurs créent le plus petit robot volant au monde

De tels dispositifs pourraient être utilisés pour polliniser les cultures, ou explorer des environnements inaccessibles aux drones conventionnels

robot
— © Adam Lau / Berkeley Engineering

Un dispositif vraiment minuscule. En adoptant une approche innovante, des scientifiques américains ont mis au point ce qu’ils affirment être le plus petit robot volant au monde.

Mini-machine

Pour minimiser la taille et le poids du robot, mesurant 9,4 millimètres de diamètre pour 21 milligrammes sur la balance, Liwei Lin et ses collègues se sont tournés vers le magnétisme, leur permettant essentiellement de se débarrasser d’encombrants composants électroniques.

Présentée dans la revue Science Advances, cette mini-machine faite de polymère et imprimée en 3D s’inspire du bourdon. Comme lui, elle peut rester en vol stationnaire, se déplacer verticalement, horizontalement et atteindre de petites cibles.

Le centre de son hélice à quatre pales est surmonté d’un petit anneau vertical renfermant deux aimants permanents en néodyme, mesurant chacun 1 millimètre de large pour 0,5 d’épaisseur. Ses déplacement sont dictés par l’application d’un champ magnétique alternatif externe. Lorsque les deux aimants sont simultanément attirés et repoussés par ce champ, l’hélice commence à tourner. Une fois que le robot a pris son envol, la structure circulaire qui entoure ses pales produit un effet gyroscopique qui améliore sa stabilité.

L’augmentation ou la diminution uniforme de l’intensité du champ magnétique permettent respectivement de faire monter ou descendre le robot (avec des pales tournant plus ou moins vite). En la faisant varier sur un plan horizontal, il est possible de déplacer le robot vers l’avant, l’arrière ou latéralement.

Polliniser les cultures et explorer des environnement exigus

Pour l’équipe, les prochaines étapes consisteront à ajouter de minuscules capteurs qui aideront le robot à corriger sa trajectoire lorsqu’il est exposé à certaines conditions (rafales de vent), et le miniaturiser davantage afin de réduire ses besoins en énergie.

À terme, de tels dispositifs pourraient être utilisés pour polliniser les cultures, ou explorer des environnements inaccessibles aux drones conventionnels.

L’an passé, des chercheurs de l’université d’État de Washington avaient dévoilé les robots-insectes les plus petits, légers et rapides jamais créés.

Par Yann Contegat, le

Source: New Atlas

Étiquettes:

Catégories: ,

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *