De tout temps et partout dans le monde, la figure du tueur fascine autant qu’elle effraie. La France en a d’ailleurs compté un grand nombre, même si les États-Unis remportent haut la main ce triste concours du plus grand nombre de tueurs dans un pays. C’est d’ailleurs aux Américains que l’on doit le terme de tueur en série ou « serial killer ». Le DGS vous présente dix des plus célèbres tueurs en série français.
JOSEPH VACHER, LE ‘JACK L’ÉVENTREUR DU SUD-OUEST »
A chaque fois, Joseph Vacher égorge ses victimes, après les avoir violées et mutilées. Souffrant d’hallucinations et de paranoïa aiguë, en plus d’être à moitié sourd et paralysé d’un côté, il sera jugé pour un seul meurtre et reconnu coupable, bien qu’il ait effectué un séjour en hôpital psychiatrique. Il est mort guillotiné en 1898 et son sort a divisé la société (conscient ou non de ses actes).
HENRI DÉSIRÉ LANDRU, LE « BARBE-BLEUE DE GAMBAIS »
A chaque fois, il leur promet un beau mariage et les invite dans une villa isolée qu’il loue (à Chantilly, puis Vernouillet et enfin Gambais dans les Yvelines). Il utilise toujours un pseudonyme. Les femmes victimes signent des papiers donnant à Landru un accès total à leurs économies, puis il les tue froidement (onze femmes tuées). Il brûle les corps dans le fourneau des villas qu’il louait. Les odeurs nauséabondes s’échappant de la cheminée attirèrent les voisins. Henri Désiré Landru est condamné après un long procès en 1921. Il sera guillotiné en 1922.
Eugène Weidmann, le « tueur au regard de velours »
Il les emmène dans une villa à Saint-Cloud qu’il a louée avec ses partenaires. Il fera en tout six victimes. A chaque fois, les corps sont enterrés et les victimes dépouillées de leurs biens. Les motivations criminelles d’Eugène Weidmann restent floues. Lui et ses acolytes sont condamnés pour leurs crimes, mais pas avec la même sévérité : seuls Weidmann et Roger Million sont condamnés à mort. Weidmann est guillotiné en public en 1939 à Versailles. Après lui, tous les condamnés à mort seront exécutés à l’abri des regards du public.
MICHEL FOURNIRET, « L’OGRE DES ARDENNES »
C’est à la fin des années 80 qu’il commet ses premiers crimes, avec le viol et le meurtre d’Isabelle Laville. Partout où il est passé, on note de nombreuses disparitions de femmes non élucidées. Il est emprisonné depuis juin 2003, après avoir tenté d’enlever une jeune femme à Namur. On ne peut pas dire avec précision combien de femmes il a tué… Il a reconnu une dizaine de meurtres de jeunes filles, même s’il est suspecté d’en avoir tué beaucoup plus. Fourniret reste encore aujourd’hui un mystère pour les autorités.
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