En janvier 2018, Donald Trump annonce sa volonté d’ouvrir la quasi-totalité du littoral des États-Unis au forage pétrolier offshore. À l’époque, les défenseurs de l’environnement, zoologistes, écologistes marins et bien d’autres montrent leur mécontentement. Pour appuyer leurs arguments, deux groupes de défense de l’environnement viennent de publier un nouveau rapport.

 

68 parcs nationaux côtiers menacés

Le Natural Ressources Defense Council (NRDC) et l’Association non-partisane de conservation des parcs nationaux (NPCA) évoquent ensemble dans un rapport combien la biodiversité est menacée à cause de cette volonté de « surpuissance » pétrolière de l’administration Trump.

LE NRDC et NPCA soulignent aussi que même si certains de ces parcs “ont gagné des protections juridiques accordées aux terres publiques, la proposition de l’administration met à mal les trésors de notre nation”. Les deux organismes protecteurs de l’environnement ne sont pas en manque d’arguments et voient en ce projet une menace pour les États-Unis se le plan écologique, social et économique.

En tout, 68 parcs nationaux sont menacés. Le rapport établit la nécessité de rejeter la proposition de l’administration Trump pour préserver la biodiversité et les différents écosystèmes dans ces parcs, mais aussi éviter l’impact que cela pourrait avoir sur le climat.

L’administration Trump : les difficultés à apprendre des erreurs passées

Huit ans après la catastrophe Deep Water Horizon, NRDC et NPCA sont dans l’incompréhension. Elles rappellent les dégâts causés par l’explosion de cette plate-forme pétrolière dans le golfe du Mexique : une marée noire sur 180 000 kilomètres carrés, onze morts et un coût de 51 milliards d’euros à la compagnie pétrolière Britannique.

En janvier 1969, la Californie était fortement touchée par une marée noire. La raison ? L’explosion d’une plate-forme de la compagnie Union Oil au large de Santa-Barbara avec le déversement de 16 millions de litres de pétrole et la mort de milliers d’oiseaux, et de mammifères marins. Vingt ans plus tard, en mars 1989, le pétrolier Exxon Valdez s’échoue sur la côte de l’Alaska alors qu’il vient de charger 180 000 tonnes de pétrole brut.

Malgré les règles mises en place par son prédécesseur Barack Obama, Donald Trump continue d’aller à l’encontre des anciennes mesures prises par l’ancien occupant de la maison blanche. « Avec le président Trump, nous serons la superpuissance la plus forte, car nous en avons les moyens », annonçait en janvier dernier le ministère des ressources naturelles. À quel prix ?

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