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8 500 mètres d’altitude : un parapentiste est aspiré dans la « zone de mort » et survit

Il a été aspiré par un nuage d’orage

parapentiste
Image d’illustration

Âgé de 55 ans, le parapentiste chinois Peng Yujiang a été aspiré par un nuage et propulsé à plus de 8 500 mètres d’altitude. De façon assez miraculeuse, il a survécu à cette expérience extrême.

Frayeur en haute altitude

Ce malheureux Icare a été victime des puissants courants ascendants d’un cumulonimbus, type de nuage d’orage que les avions de ligne évitent dans la mesure du possible. « Je me suis retrouvé piégé à l’intérieur, tout était blanc autour de moi », a expliqué le miraculé. « Je pensais voler en ligne droite, mais en réalité, je tournais en rond. »

Une séquence vidéo virale montre Peng, le visage et le corps recouverts de glace, tentant de contrôler son parapente. Les données de son traceur de vol indiquent qu’il a atteint une altitude maximale de 8 598 mètres, quand le plus haut sommet du monde, récemment gravi en un temps record grâce à un gaz controversé, culmine à 8 848 mètres.

Au-delà de 8 000 mètres, on parle généralement de « zone de mort ». À de telles altitudes, le volume d’oxygène se révèle trois fois plus faible qu’au niveau de la mer, la pression atmosphérique moins importante et des températures extrêmement basses (jusqu’à -40 °C) compliquent tout mouvement ou prise de décision. Ce cocktail détonnant augmente largement le risque d’œdèmes cérébraux, de crise cardiaque et de gelures graves.

Estimant s’être momentanément évanoui pendant son escapade glaciale, l’homme a atterri à une trentaine de kilomètres du point duquel il s’était élancé. Interdit de vol pendant six mois, celui-ci ne semble pas pressé de reprendre les airs.

Un record qui tient toujours

Bien que Peng ait atteint l’altitude de croisière de certains avions, le record mondial est toujours détenu par la Polonaise Ewa Wiśnierska, propulsée à un peu plus de 10 000 mètres par un courant ascendant australien en 2007.

La parapentiste avait a l’époque expliqué avoir passé la quarantaine de minutes de cette envolée à haut risque inconsciente, et n’avoir réalisé la situation qu’après avoir consulté ses données de vol.

Dans un tout autre genre, en 1945, une opératrice d’ascenseur américaine avait miraculeusement survécu à une chute de 75 étages.

Par Yann Contegat, le

Source: IFL Science

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