Qui ne connaît pas l’illustre Léonard de Vinci et l’une de ses toiles les plus célèbres – sinon la plus célèbre -, Mona Lisa ou également appelée La Joconde ? Mais connaissez-vous la palpitante histoire qui se cache derrière ce merveilleux chef-d’œuvre ? Non ? Nous allons vous la raconter.

Quelques informations sur la fameuse toile

C’est vers l’an 1503 que Léonard de Vinci a commencé à travailler sur la Mona Lisa. Il s’agit d’une peinture commandée par Lisa Gherardini, troisième épouse du marchand de soie Francesco del Giocondo. D’ailleurs, « Mona » signifie en italien « Madame ». Déjà à l’époque, des spéculations allaient bon train sur le fait que De Vinci n’aurait jamais livré la commande parce qu’il en avait reçu une autre beaucoup plus lucrative et qu’il avait abandonné le tableau. D’autres rumeurs disent que le célèbre peintre avait créé deux versions du tableau, en avait livré une et avait gardé l’autre.

Quoi qu’il en soit, De Vinci a travaillé sur cette toile jusqu’aux environs de 1517. A cette époque, elle ne jouissait pas encore de sa renommée actuelle. D’ailleurs, au XVIIIe siècle, le roi Louis XV avait fait retirer le tableau sans ménagement de Versailles et le plaça à l’écart du palais royal. Ce n’est qu’au milieu du XIXe siècle que les critiques ont commencé à voir en La Joconde un modèle des techniques de peinture de la Renaissance et a commencé à être considéré comme l’une des plus grandes œuvres de Léonard de Vinci. A la fin du 19e siècle, la Mona Lisa avait acquis une certaine notoriété chez les amateurs d’art du monde entier même si elle n’était pas encore connue du grand public.

L’évènement qui marqua l’histoire de la Mona Lisa

A l’époque, le célèbre musée du Louvre aimait divertir les artistes en leur permettant de faire une reproduction des vrais chefs-d’œuvre à la condition que les copies ne fassent pas la même taille que l’original. C’est ainsi dans la perspective de faire une copie de la Mona Lisa que l’artiste français Louis Béroud débarqua au Louvre le mardi 22 août 1911. Quelle fut sa surprise en entrant dans le Salon Carré et en découvrant que la Mona Lisa était absente dans l’espace où elle devait être suspendue !

Interpellant l’agent de sécurité le plus proche de lui, Béroud lui demande où est passée la toile. Le gardien, apparemment pas très surpris, déclare que c’est peut-être le service de photographie qui l’avait enlevée incognito, comme il avait l’habitude de faire. Insatisfait de cette explication, le peintre français demande au gardien quand la Mona Lisa sera remise en place.

Toutefois, après investigation, ni le garde ni personne dans le Louvre ne savait où était passée la toile. Peu de temps après, le Louvre avait fermé ses portes et tout le personnel ainsi que la police française avaient examiné chaque mètre carré des plus de 1000 salles du musée sans trouver aucune trace de La Joconde. Le constat était clair : quelqu’un avait volé La Joconde.

Branle-bas de combat dans toute la France

Les forces de l’ordre ont rapidement sécurisé toutes les frontières de France pour tenter d’attraper le voleur si celui-ci entreprenait de quitter le pays avec le tableau. Chaque bagage en partance et chaque navire ont ainsi été soigneusement fouillés, mais sans succès.

Chaque employé du Louvre a également été minutieusement interrogé vu que la peinture était encore à sa place le dimanche, mais plus le mardi. Les seules personnes ayant dû avoir accès à l’immeuble le lundi avaient travaillé le mardi et même si aucun employé n’avait commis ce vol, beaucoup de personnes avaient circulé dans le bâtiment et donc, quelqu’un aurait dû remarquer quelque chose et pourtant non, les enquêteurs tombèrent encore dans une impasse.  

Le vol de la Mona Lisa avait fait les choux gras de la presse. Certains journaux avaient même proposé une faramineuse récompense à toute personne pouvant rapporter des informations sur la localisation de la Mona Lisa. Paris-Journal, par exemple, avait proposé une récompense de 50.000 francs, soit environ 198.000 euros ou 220.000 dollars aujourd’hui.

Finalement, Le Louvre réouvrit ses portes avec une Mona Lisa absente début septembre. Cela n’a pas empêché les visiteurs d’affluer pour voir l’ancienne place désormais vide qu’occupait la toile. L’écrivain en herbe Franz Kafka avait noté dans son journal « l’excitation et les nœuds de gens, comme si la Mona Lisa venait d’être volée ». Néanmoins, alors que les pistes solides disparurent une à une, la police fut informée que la Mona Lisa n’était pas le seul objet qui avait été volé au musée.

Pablo Picasso -Wikipédia – Fuente Original

Quand Pablo Picasso apparut dans l’histoire

Connaissez-vous Picasso ? Le célèbre peintre s’était effectivement rendu à Paris en 1900. Il était très ami avec le poète Guillaume Apollinaire. Seulement voilà, Apollinaire avait une secrétaire qui s’appelait Géry Pieret, et cette dernière était une voleuse. Identifiant l’intérêt que Picasso portait sur les sculptures ibériques du 3e et 4e siècle, la secrétaire décide d’en dérober quelques-unes au Louvre (la faible densité des agents de sécurité et la taille voluptueuse de la secrétaire rendirent le vol inaperçu) et de les vendre à Picasso et à son patron.

Dès qu’il les voit, Picasso les adore. Apollinaire et lui décident de les acheter pour 100 francs, environ 440 dollars aujourd’hui, à Pieret. D’ailleurs, Picasso utilisera le visage de l’une de ces statues pour son chef-d’œuvre de 1907, Les Demoiselles d’Avignon. Seulement, en 1911, Pieret se retrouve à court de ressources et décide de voler plus d’objets au Louvre pour ensuite les revendre. Toutefois, Apollinaire découvre son activité illicite et décide de l’expulser de son appartement, mystérieusement, le jour même où le vol de la Mona Lisa est constaté.

Néanmoins, les articles volés au Louvre font désormais la une des journaux et Apollinaire et Picasso se sentent pris au piège d’autant plus qu’ils n’ont pas vraiment gardé secrète la possession des statues volées. Apollinaire avait même exposé une de ces statues sur sa cheminée pendant un certain temps à la vue d’innombrables invités comptant des journalistes. Ce n’était ainsi plus qu’une question de temps avant que la police ne les interpelle.

Quand l’ex-secrétaire décida de trahir les deux hommes

Etait-ce à cause de l’appât du gain ou par esprit de rancune que Pieret alla révéler à Paris-Journal où se trouvaient les statues ? Nul ne le sait mais en tout cas, comme le raconte Fernande Olivier, maîtresse de Picasso, cela a eu pour effet de faire paniquer les deux artistes.

« Je peux les voir tous les deux : des enfants contrits abasourdis par la peur et se préparant à fuir le pays. Ils ont décidé de se débarrasser immédiatement des objets compromettants. Enfin, ils avaient décidé de sortir cette nuit-là et de jeter la valise contenant les sculptures dans la Seine. Ils sont partis à pied vers minuit, en emportant les valises. Ils revinrent à deux heures du matin, épuisés par les chiens. Ils avaient encore les valises et leur contenu. Ils avaient erré de long en large, incapable de se séparer de leurs colis. Ils pensaient être suivis. Leurs imaginations conçurent mille scénarios possibles, tous plus fantastiques les uns que les autres. »

Incapable de se résoudre à faire disparaître ces pièces historiques, Apollinaire décide plutôt de les donner à l’éditeur du Paris-Journal, André Salmon. Même si le rédacteur en chef devait garder le secret sur leurs possesseurs, la police a vite fait de lui faire admettre ce qu’il savait.

Le juge a décidé de relâcher Picasso et Apollinaire

Les deux artistes se retrouvent face aux autorités

Apollinaire fut rapidement arrêté et devint le principal suspect dans l’affaire du vol de Mona Lisa. Cependant, le poète impliqua rapidement Picasso dans l’histoire et ce dernier se retrouva également nez-à-nez avec la police. Son appartement fut minutieusement fouillé. Alors que les deux hommes étaient en détention, la presse commença à écrire sur un fameux groupe international de voleurs d’art, composé d’une bande d’artistes radicaux et qui était dirigé par Picasso et Apollinaire.

Le 8 septembre, alors que les deux hommes allaient sombrer dans l’hystérie, ils comparurent devant le juge Henri Drioux. Les deux hommes racontaient au juge des histoires contredisant leurs propres allégations, quelques minutes plus tôt. A un moment, Picasso était si désespéré qu’il déclara au juge qu’il ne connaissait pas du tout Apollinaire alors que tous savaient que les deux étaient des amis proches.

Des décennies plus tard, Picasso déclarait dans une interview, « lorsque le juge m’a demandé : « connaissez-vous ce monsieur ? », j’ai répondu « je n’ai jamais vu cet homme ». J’ai vu l’expression de Guillaume changer. Le sang a coulé de son visage. J’ai encore honte. » Mais à l’époque, lors de l’audience, les deux hommes s’étaient plusieurs fois effondrés et avaient fondu en larmes demandant pardon à la cour. Au final, le juge a estimé que les deux hommes n’avaient rien à voir avec le vol de La Joconde et ignoraient l’auteur du vol. Même si les deux avaient acheté et gardé en connaissance de cause des objets volés, le magistrat a libéré les artistes 4 jours plus tard, le 12 septembre 1911.

Au cours des deux années suivantes, les responsables du Louvre abandonnèrent l’espoir de revoir la Mona Lisa et, après avoir momentanément suspendu une réplique du tableau, la remplacèrent par la suite par le Portrait de Baldassare Castiglione de Raphaël.

Un mystérieux « Léonard » fait son apparition

Entre 1911 et 1913, des rumeurs allaient bon train sur le fait que le tableau volé avait été aperçu ou était proposé à la vente mais c’est en novembre 1913 qu’un évènement concret se déroule. En effet, le marchand d’art Alfredo Geri, de Florence, avait reçu une lettre d’un homme qui disait s’appeler « Léonard ».

Léonard prétendait qu’il avait la Mona Lisa en sa possession et voulait rencontrer le marchand pour conclure une affaire. Geri impliqua rapidement Giovanni Poggi de la galerie des Offices de Florence. Poggi avait effectivement en sa possession des photographies détaillées de la vraie Mona Lisa qui montraient certains détails, comme des lignes de fissure laissées par le dessèchement de la peinture au cours des siècles, ou encore des marques dans le dos de la peinture que peu de personnes connaissaient. Grâce à ces photographies, Geri et Poggi pourraient savoir si cette Mona Lisa était l’original ou une énième réplique comme celles qui avaient surgi depuis le vol du tableau.

Après plusieurs reports, Léonard finit par accepter de rencontrer les deux hommes. Néanmoins, il débarqua à la galerie de Geri de manière inattendue avant la date prévue de la rencontre. Arrivé sur place, Léonard assura qu’il était en possession de la vraie. Interrogé sur le fait qu’il soit si sûr de l’authenticité de la toile, Léonard déclara simplement que s’il était aussi sûr, c’est parce qu’il avait décroché lui-même la Mona Lisa au Louvre.

Le voleur, enfin attrapé

Quand Geri a interrogé Léonard pour savoir s’il avait agi seul, le voleur a donné une réponse évasive. Selon Geri, il « n’était pas très clair sur ce point. Il a semblé dire oui, mais ne l’a pas vraiment fait », sa réponse relevait « plus du oui » que du « non ». Geri et Poggi ont ensuite négocié avec Léonard pour qu’il vende le tableau au gouvernement italien pour 500.000 lires, soit environ 1,8 million d’euros aujourd’hui. Mais les journaux de l’époque ont déclaré que La Joconde valait dix fois plus que cette somme.

Par la suite, Geri et Poggi ont rencontré Léonard à son hôtel où il sortit une malle blanche. Quand il l’ouvrit, on ne vit aucune Mona Lina et cela avait confirmé les soupçons de Geri quant au fait que toute cette affaire était probablement un canular puisque la malle contenait toutes sortes d’objets comme une pince, des outils de plâtrage, une blouse, des pinceaux et même une mandoline. Toutefois, Geri avait jugé l’homme trop vite. Sous un faux fond du coffre, Léonard enleva un objet enveloppé dans de la soie rouge. « Sous nos yeux étonnés, la divine Mona Lisa est apparue, intacte et merveilleusement préservée », relate Geri. Les deux hommes ont ensuite convaincu Léonard de les accompagner à la galerie des Offices pour comparer le tableau aux photographies, et le constat fut sans appel. C’était bel et bien la vraie Mona Lisa.

La véritable identité de Léonard

Les deux experts ont demandé à Léonard de laisser le tableau à la galerie et de les attendre à son hôtel, le temps qu’ils réunissent l’argent. En fait, ils avaient alerté la police qui a arrêté Léonard à son hôtel presque immédiatement après son retour dans sa chambre. Geri, quant à lui, reçut une récompense de 25.000 francs, soit environ 110 000 dollars aujourd’hui, des Amis du Louvre et la Légion d’honneur du gouvernement français. Toutefois, l’homme a poursuivi le gouvernement français en justice pour avoir 10 % de la valeur de la toile… mais les tribunaux français l’ont débouté de son action.

Maintenant, intéressons-nous à ce fameux « Léonard ». En réalité, il s’appelle Vincenzo Peruggia et était italien de naissance. A 20 ans, le jeune homme décide de s’installer à Paris avec ses frères. Quand il ne rencontrait pas occasionnellement des problèmes avec la justice, Peruggia effectuait des petits boulots, dont des travaux de construction.

A l’époque, il avait travaillé pour une société appelée Cobier. Justement, des responsables du Louvre ont contacté l’entreprise pour construire des étuis de protection en verre pour certaines des peintures les plus précieuses et, ainsi, assurer leur sécurité. La Mona Lisa en faisait partie. C’est ainsi que Peruggia fut amené à travailler et se familiariser avec la structure et l’agencement du Louvre d’octobre 1910 à janvier 1911. Les détails concernant le déroulement du vol restent cependant mystérieux. Peruggia avait déjà avoué son vol à Geri et aux autorités. Toutefois, il déclare avoir agi seul et c’est le point dont doutent les enquêteurs.

Quoi qu’il en soit, la version de Peruggia veut qu’il se soit glissé dans un placard le dimanche et y a passé la nuit. Le lundi 21 août 1911, vêtu d’une blouse blanche pour se fondre parmi les autres travailleurs, Peruggia sortit du placard et entreprit de voler La Joconde car, selon lui, elle « était la plus petite et la plus facile à transporter ». Quoique.

« Léonard » fait un aveu pas très crédible aux yeux des enquêteurs.

Un aveu pas très convaincant

En effet, selon sa version, Peruggia avait réussi à soulever le cadre de la Mona Lisa qui pèse 91 kg environ et à le mettre contre le mur. Sauf que déjà, les enquêteurs sont sceptiques dans la mesure où Peruggia pèse moins que le cadre et cela conforte leurs suspicions sur le fait que le voleur ne travaillait probablement pas seul. On peut se demander pourquoi les responsables du Louvre n’ont pas fixé le tableau au mur, mais la réponse se trouve dans la facilité de retrait que les responsables du musée considéraient comme une bonne chose en cas d’incendie.

Après avoir enlevé la toile de son cadre, Peruggia affirme être sorti dans une cage d’escalier à proximité et déclare avoir enroulé la toile d’un drap blanc qu’il aurait par la suite glissée sous sa blouse. On parle d’une toile qui fait 53×76 cm et qui est plus large que l’homme lui-même. En descendant les escaliers menant au premier étage, Peruggia est face à un problème : la porte était verrouillée et la clé qu’il avait en quelque sorte acquise ne parvenait pas à l’ouvrir. Pour sortir de là, le voleur entreprit d’enlever la poignée de porte à l’aide d’un tournevis. Toutefois, il fut découvert par un plombier du nom de Sauvet.

Sauvet n’y aurait vu que du feu

Apparemment, ne voyant rien d’anormal chez Peruggia, ni la poignée de porte manquante, ni le bombé carré géant sous la blouse de Peruggia, le plomblier avait au contraire gentiment prêté quelques pinces à Peruggia pour lui permettre d’ouvrir la porte plus facilement. Après cela, le voleur serait parvenu à ne pas se faire remarquer par le gardien de l’entrée principale en profitant d’un moment où celui-ci avait brièvement quitté son poste pour chercher un seau d’eau pour nettoyer le hall. Une fois dehors, Peruggia jeta la poignée de porte dehors, que la police retrouva par la suite, et rentra chez lui.

L’objectif du voleur ? Rapporter la Mona Lisa à son domicile légitime en Italie. La police a effectivement relevé que Peruggia était persuadé que le tableau avait été volé et emporté en France par Napoléon. Or, c’est De Vinci lui-même qui avait emporté le tableau à la cour de France des centaines d’années avant Napoléon, et c’est son assistant qui le vendit finalement au roi François Ier. Après la révolution, le tableau devint la propriété du nouveau gouvernement.

A son retour en France, la Mona Lisa devint plus célèbre que jamais !

L’Italie renvoya la Mona Lisa en France

Alors que les Italiens semblent corroborer l’aspect patriotique du vol et considèrent Peruggia comme un héros, le juge qui présida son audience ne fut pas de cet avis. Peruggia fut effectivement condamné mais sa peine fut relativement légère, 1 an et 15 jours d’emprisonnement qui, en appel, fut raccourcie à sept mois. Compte tenu du fait qu’il avait déjà été détenu plus que ce temps depuis son arrestation, Peruggia fut immédiatement relâché et retourna finalement en France où il passa le reste de sa vie jusqu’à sa mort, en 1925, à l’âge de 44 ans.

Quant à la Mona Lisa, le gouvernement italien décida de faire la déclaration suivante : « La Mona Lisa sera livrée à l’ambassadeur de France avec une solennité digne de Léonard de Vinci et un esprit de bonheur digne du sourire de Mona Lisa. Bien que ce chef-d’œuvre soit cher à tous les Italiens et qu’il soit l’une des meilleures productions du génie de leur race, nous le renverrons volontiers dans son pays d’accueil comme gage d’amitié et de fraternité entre les deux grands pays latins. »

En remerciement, le gouvernement français avait autorisé certains musées italiens à exposer la Mona Lisa avant son retour en France. Après cette histoire, la Mona Lisa devint la peinture la plus connue et la plus précieuse au monde.

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2 Commentaires
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JP
JP
4 années

Il a roulé la toile ? je pensais que la Joconde était peinte sur du peuplier !

Hormiguero
Hormiguero
4 années

Tiens, voila que Geri Pieret a changé de sexe ! Intéressant de savoir qu’il est devenu une femme aux formes plantureuses… Jusqu’à preuve du contraire, celui qu’Apollinaire avait pris en affection était un homme, belge, peu scrupuleux… Cette confusion aurait ses doute bien plu à Apollinaire, amateur de supercheries, qui… Lire la suite »