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Image d’illustration — Kornel Toth / Shutterstock.com

Près de vingt-cinq ans après la détection d’un étrange signal sonar proche de l’épave du Titanic, l’équipe d’OceanGate Expeditions a finalement été en mesure de déterminer la nature du mystérieux objet.

Un mystérieux signal sonar

Le 15 avril 1912, le RMS Titanic sombrait au fond de l’Atlantique Nord, quatre jours seulement après avoir quitté le port de Southampton dans le cadre de son voyage inaugural. S’il s’agit de l’une des tragédies les plus connues de l’histoire de l’humanité, ayant coûté la vie à environ 1 500 personnes et inspiré le film à succès de James Cameron en 1997, près d’un siècle après son naufrage, de nombreux mystères entourant cet emblématique paquebot de luxe britannique subsistent.

L’épave du navire a été découverte très tard, en août 1985, lors d’une expédition franco-américaine dirigée par Robert Ballard, pionnier de l’utilisation de submersibles télécommandés. Depuis lors, de nombreuses autres expéditions ont été menées, permettant notamment de récupérer différents artefacts ainsi que des morceaux du navire lui-même, dont une grande partie de la coque, qui s’était brisée en deux lors du naufrage.

En 1998, les sonars d’une équipe explorant la zone avaient suggéré la présence d’un object distinct de très grande taille à proximité de l’épave, mais jusqu’à présent, personne n’avait été en mesure de déterminer sa nature. C’est désormais chose faite, et la découverte s’avère pour le moins surprenante.

L’épave du Titanic filmée pour la première fois en très haute définition

Une formation volcanique grouillant de vie

Plutôt que des pièces métalliques rouillées ou une autre épave, comme certains l’avaient suggéré, les explorateurs ont découvert que ce « grand objet déroutant » était en réalité une formation volcanique grouillant de vie. Celle-ci a été nommée « dorsale Nargeolet-Fanning » en hommage à l’explorateur chevronné ayant été le premier à repérer l’anomalie, et au plongeur de la mission.

« Nous avons été frappés par la diversité et la densité des éponges, coraux, langoustes et poissons prospérant à 2 900 mètres sous la surface de l’Atlantique Nord », explique Steve W. Ross, scientifique en chef d’OceanGate Expeditions.

S’étant muée en récif artificiel au fil des décennies, l’épave du Titanic elle-même s’avère également être un haut lieu de la vie, avec pas moins de vingt-quatre espèces différentes de poissons, de crabes et de coraux y ayant élu domicile. Selon Ross, la découverte de la dorsale Nargeolet-Fanning offre une occasion unique de comparer sa faune marine à celle du récif du Titanic.

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